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News jeu Il y a 40 ans, ce jeu a révolutionné le jeu vidéo et tout le monde l'a oublié. Il est temps de rendre hommage à l'ancêtre de Final Fantasy
Profil de Charlanmhg,  Jeuxvideo.com
Charlanmhg - Journaliste jeuxvideo.com

Alors que les jeux de rôle japonais semblent entreprendre une renaissance (Final Fantasy VII Rebirth ; Dragon Quest 3 en 2D-HD, Sea of Stars...), peut-être que le paysage du genre serait légèrement différent aujourd'hui. En ce mois de janvier 2024, il est temps de rendre hommage à l'ancêtre du genre sur l'archipel puisqu'il fête en ce premier mois de l'année sa 40e année d'existence.

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News culture
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Un Néerlandais fan de Donjons et Dragons en voyage au Japon

Le 31 janvier prochain, Final Fantasy VII fête ses 27 ans. Un anniversaire anecdotique qui soulignera probablement juste l’impatience des joueurs à l’idée de jouer à Final Fantasy VII : Rebirth : il faut dire que le titre a été élu jeu le plus attendu de l’année aux Game Awards de 2023. Mais la saga Final Fantasy, et de manière plus générale les jeux de rôle japonais (JRPG), aurait pu prendre une direction bien différente. De fait, c’est l’impulsion des jeux de rôle occidentaux qui ont façonné le genre. Trois titres en particulier sont à retenir, même si cet article ne va en revenir que sur un.

Il faut alors s’intéresser à la carrière de Henk Rogers. Après le divorce de ses parents hollando-indonésiens, il suit sa mère à New York avec son nouveau mari. Aux États-Unis, le jeune homme décide alors de réaliser des études d’informatique à l’université d’Hawaï. Il s’intéresse peu à son cursus mais fait la rencontre d’un groupe d’ami avec lequel il va passer de longues soirées à jouer à… Donjons et Dragons, le jeu de rôle où chaque joueur incarne le personnage qu’il souhaite dans un univers de fantasy. Dans une interview à Time Extension, il raconte :

Nous avions nos propres règles à Hawaï. Nous jouions constamment, en utilisant des photocopies des trois livres originaux de Donjons et Dragons. Il y avait une partie au centre du campus qui ne se terminait presque jamais. Les gens entraient et sortaient de l'aventure pendant les cours (...) C'était une partie importante de ma vie.

Au moment de se décider pour son avenir, il privilégie l’amour aux études et à l’informatique en décidant de partir au Japon pour y suivre une femme. Par chance, sa famille s’y installe aussi ce qui lui permet de travailler dans le commerce des pierres précieuses avec son père. Il ne s’entend pas avec lui mais tire beaucoup d’enseignements de cette relation professionnelle. Il raconte dans hawaiibusiness :

Il ne faisait même pas les choses de base, comme payer les impôts ou tenir un inventaire. ... J'ai appris à être un bon vendeur grâce à lui. Mais j'ai aussi appris à ne pas faire certaines choses comme lui. Par exemple, j'ai toujours maintenu mon entreprise dans une structure rationnelle, avec des personnes en place qui connaissent tout de l'entreprise. Ainsi, si je m'absente, l'entreprise est toujours là quand je reviens. C'est quelque chose qu'il n'a jamais pu faire. Dès qu'il partait, son entreprise s'écroulait, car tout n'était que dans sa tête.

Six année de travail qui lui permettent d’avoir de l’argent de côté. Pourtant, pendant ce temps-là, un manque se fait sentir : celui de Donjons et Dragons. Il se renseigne alors sur la place culturelle de ce genre de jeu et constate qu’il y a un trou :

Il y avait un vide par rapport à Donjons et Dragons. J'ai découvert plus tard qu'il y avait une poignée de joueurs au Japon, mais il n'y avait pas de communauté et certainement pas de familiarité culturelle avec le langage "créer un personnage".

Une absence de RPG au Japon

Pour autant, le Japon n’est pas étranger aux jeux de rôle sur ordinateurs. Au début des années 80, l’archipel aussi voit l’arrivée des ordinateurs personnels grand public avec notamment le NEC PC8001 (l’équivalent du Commodore PET en Occident). Dans sa vidéo sur la naissance des JRPG, la chaîne Youtube Game Maker’s Toolkit raconte que les “enfants cools” de l’époque jouaient à des jeux importés sur des consoles importées de l’Ouest. Par exemple, il est devenu notoire que Satoru Iwata (l’ancien président de Nintendo) était un joueur de Wizardry et Ultima sur Commodore PET.

Rapidement donc, Henk Rogers constate qu’il n’y a pas à proprement parler de RPG local.

J'ai tout de suite compris que la principale différence entre les deux marchés était qu'il n'y avait pas de jeux de rôle sur ordinateur au Japon. Les États-Unis avaient Ultima et Wizardry. Mais il n'y avait pas de telles aventures au Japon. Je me suis dit : Je pourrais le faire.

Sauf que si avoir l’idée constitue déjà un pas en avant, encore faut-il avoir les moyens de la réaliser. Ce jeu était son premier produit et, comme si ça ne suffisait pas, il en avait une vision ambitieuse : il voulait réellement faire une adaptation vidéoludique de Donjons et Dragons dans un jeu vidéo. Mais il a dû composer avec la mémoire (très) limitée des ordinateurs de l’époque. Au final, le jeu comporte seulement une classe (contre quatre au départ) et l’inventaire. Toutefois, on y voit déjà les prémices des futurs JRPG : une progression des personnages par niveau, des combats au tour par tour et dizaines et dizaines de lignes de texte à lire.

Le développement commence et se révèle fastidieux. Henk Rogers ne lit pas le japonais et doit s’appuyer sur sa femme (vous vous rappelez de celle qu’il a suivie sur l’archipel ? Et bien c’est exactement ce que vous pensez)... qui elle n’est pas experte en ordinateurs.

"J'ai demandé à chaque rédacteur de me donner son nom"

Le jeu finit par être prêt.. Mais encore faut-il le vendre. Il contacte alors des éditeurs et Softbank, celui en vogue au Japon, décide de lui acheter 3 000 copies… avant de faire marche arrière et de n’en acheter que 600. Les premiers mois de commercialisation en 1984 sont donc compliqués. Durant le premier mois de lancement, il déclare recevoir qu’un seul coup de fil. Rogers ne se décourage pas et décide d’apporter quelques ajustements. Ce n’est toujours pas suffisant puisque seulement quatre copies sont vendues. Toujours persuadé du potentiel de son jeu, le Néerlandais d’origine prend le problème à bras le corps et fait alors du porte à porte :

J'ai demandé à chaque rédacteur de me donner son nom. Je l'ai tapé et je leur ai demandé de choisir la tête qui leur ressemblait le plus. Je leur ai ainsi appris à créer un personnage de D&D. Puis je les ai laissés jouer".

Bien évidemment, on ne vous parlerait pas de Black Onyx si une telle stratégie était tombée à l’eau. Henk Rogers a bien fait d’avoir perservéré puisqu’il explique avoir vendu 10 000 exemplaires de son titre chaque mois qui a suivi. Aujourd’hui, les ventes sont estimées à 150 000 unités distribuées : un chiffre colossal pour l’époque, d’autant que le titre était destiné exclusivement aux possesseurs d’ordinateurs personnels ! Pour la petite anecdote, Rogers ajoute aussi une petite anecdote en lien avec le titre du jeu ;

Les cent premières personnes sur chaque plateforme de jeu recevaient une véritable gemme d'onyx noir si elles arrivaient à la fin du jeu avec un score de karma parfait (obtenu en ne combattant personne de plus faible que votre groupe). S'ils réussissaient cet exploit, ils pouvaient envoyer la phrase de passe "Iggdrasil", et je leur envoyais une gemme ainsi qu'un certificat attestant de leur réussite.

La gemme en question, un onyx, aurait la réputation de purifier les énergies karmiques. Une belle manière aussi de s’appuyer sur l’expérience de son précédent travail.

The Black Onyx : un ancêtre et influenceur

Sorti en 1984 au Japon, The Black Onyx est donc techniquement le premier JRPG à voir le jour sur l’archipel et à afficher un succès commercial certain. Il ne faut pas attendre longtemps avant de voir des studios locaux se brancher sur le sujet avec des titres bien plus optimisés et bien plus vendus que celui de Henk Rogers. De fait, dès 1986, c’est la série Dragon Quest qui est développé par Enix sur PC-98, MX mais aussi Famicom (le nom de la NES au Japon). Yuuji Horii, réalisateur explique avoir été inspiré par Ultima et Wizardry. À son tour, le papa de Final Fantasy Hironobu Sakaguchi explique avoir été inspiré par Dragon Quest ou encore le Zelda de Shigeru Miyamoto (EDGE Magazine, n°314). Or, dans une interview des développeurs de Nintendo de 2003, c’est le papa de Link et Zelda qui explique avoir été influencé par Ultima et… The Black Onyx.

Quand Zelda a été créé, j’étais influencé par des jeux comme The Black Onyx et Ultima. L’idéal aurait été de ne pas être influencé du tout mais j’ai voulu prendre les parties intéressantes de ces jeux.

Henk Rogers peut donc se targuer, aujourd’hui, d’avoir créé au Japon le premier jeu d’un genre encore plébiscité aujourd’hui. De la même manière, il peut afficher sur son CV qu’il a servi d’influence à Shigeru Miyamoto au moment même de la création de Zelda. Comme si cela ne suffisait pas, Henk Rogers est aussi la personne à qui l’on doit l’un des plus gros hits vidéoludiques de tous les temps et si son nom vous dit quelque chose, c’est tout à fait normal : c’est lui-même qui a été missionné par Nintendo pour récupérer les droits de Tetris au gouvernement soviétique. S’il avait beau ne pas s’entendre avec son beau-père, il a définitivement repris avec brio son activité de dealer de pierres précieuses.

PC Bullet Proof Software RPG
Commentaires
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Skaravageur Skaravageur
MP
Niveau 6
le 21 janv. à 00:57

Hello le pigiste, quand tu repompes mot pour mot des articles anglophones essaye au moins de les traduire correctement. Merci.

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