Si vous avez déjà fait du jeu de rôle papier, vous savez une chose : tout et n’importe quoi peut vous arriver ! Dans Baldur’s Gate 3, qui applique à la lettre les règles de la cinquième édition de Donjons et Dragons, c’est pareil. La seule limite, c’est votre imagination. Depuis sa sortie, le 4 août 2023 sur PC (Steam), le C-RPG de Larian Studios fait sensation - avec un nombre de joueurs simultanés qui s’approche tout doucement du phénomène “Hogwarts Legacy”. De quoi en faire le second plus gros lancement de l’année sur la plateforme de Valve (les précommandes sur PS5 montrent que ce n’est qu’une première étape). Mais qu’est-ce qui rend le jeu si irrésistible ? Entre autres, la liberté d’action.

Le jeu dont vous êtes le héros

Vous voulez tuer tout le monde sur votre passage et voir comment le jeu vous en fera payer le prix ? C’est possible. Vous infiltrer discrètement et subtiliser l’arme de votre adversaire avant même que ce dernier ne songe à vous attaquer ? C’est pareil ! En ligne, les anecdotes du genre ne manquent pas. “J’ai tué quelqu’un, j’ai utilisé un parchemin de réanimation et je lui ai fait croire que j'étais le héros qui lui avait sauvé la vie, alors maintenant, elle m'est redevable” dit par exemple un joueur (Steam).

Mais aujourd’hui, c’est plutôt une acrobatie physique qui nous intéresse. Comme vous pouvez le voir ci-dessus, un joueur s’est amusé à empiler une cinquantaine de caisses pour escalader la façade du château de la ville basse de Baldur’s Gate. Petit à petit, il a déployé son échelle de fortune, avançant saut par saut. Puis, une fois à bonne hauteur, le funambule a fait appel à un sort lui permettant de se téléporter à l’endroit même où atteri sa flèche ! Et le voilà arrivé sur le balcon de l’édifice… Bien joué.