Sorti dans le commerce en 2019, le Samsung Galaxy Note 10+ vient de recevoir une mise à jour discrète, mais importante : sa puissance d’émission vient d’être abaissée par son constructeur.
D’habitude, les mises à jour de smartphones permettent d’améliorer leurs performances ou de leur ajouter de nouvelles fonctionnalités. Cependant, celle dont vient de faire l’objet de Samsung Galaxy Note 10+ a un objectif bien différent. En effet, le constructeur sud-coréen a dû actualiser son smartphone sorti en 2019, car celui-ci émettait trop d’ondes.
Une alerte lancée à Samsung par l’ANFR
C’est l’Agence nationale des fréquences (ANFR) qui a mis le doigt sur le problème. Dans un communiqué publié le 11 juillet dernier, l’organisme français explique avoir alerté Samsung du fait que son Galaxy Note 10+ dépassait l’une des limites de DAS fixées dans l’Hexagone.
Le DAS, ou débit d’absorption spécifique, se mesure en watt par kilogramme. Il quantifie la part d’énergie transportée par les ondes électromagnétiques qui est absorbée par le corps humain lors de l’utilisation d’un appareil émetteur, comme un smartphone. Elle est mesurée pour le tronc, pour les membres, ainsi que pour la tête.
Une valeur DAS divisée par deux pour le Galaxy Note 10+
Du côté du Samsung Galaxy Note 10+, c’est la valeur DAS associée aux membres qui posait problème à l’ANFR : elle avait été mesurée à 4,33 W/kg, alors que la limite est fixée à 4 W/kg. L’agence a donc alerté Samsung, qui a procédé à une mise à jour. Désormais, le terminal affiche une mesure de 2,05 W/kg, ce qui est largement dans les normes.
Si vous êtes en possession d’un Samsung Galaxy Note 10+, il est possible que vous ayez déjà bénéficié de cette discrète mise à jour sans vous en rendre compte. L’ANFR invite cependant les propriétaires du smartphone à faire la vérification et à forcer la mise à jour si nécessaire.
Deux autres smartphones concernés
Il faut souligner que le Samsung Galaxy Note 10+ n’est pas le seul smartphone épinglé par l’ANFR : le Hisense Infinity H230 et le Gigaset GX290 affichaient également des scores DAS trop élevés. Ils ont, eux aussi, bénéficié de mises à jour récentes pour rectifier le problème. L’ANFR rappelle également qu’il est possible d’accéder à l’ensemble de ses mesures DAS : elles sont proposées en open source sur le site de l’organisme.
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