Si vous avez trainé sur Twitch ces derniers jours, vous n'êtes probablement pas passé à côté du phénomène Valorant. Ce nouveau shooter signé Riot Games (League of Legends) est seulement en bêta fermée, mais semble déjà attirer les foules, à en juger par le million de spectateurs simultanés connectés ces derniers jours.
Le studio californien nous l'avait promis, Valorant bénéficiera de deux atouts techniques majeurs : un netcode ultra-moderne et un logiciel anti-cheat en béton armé. S'il faudra attendre encore un peu pour être sûr du résultat, il est déjà intéressant de noter que le système destiné à détecter toute forme de triche se permet de rester actif même une fois le jeu fermé. Comme l'a rapporté un certain DolphinWhacker sur Reddit, le kernel de l'anti-cheat, baptisé vgk.sys, se lance au démarrage de l'ordinateur. Un fonctionnement confirmé et assumé par un développeur qui explique un peu mieux son fonctionnement.
Oui, nous lançons un driver au démarrage du système, il ne scan rien (sauf si le jeu tourne). Il est designé pour nécessiter aussi peu de ressources que possible et ne communique pas avec nos serveurs. Vous pouvez le retirer à n'importe quel moment.
Vanguard (ndlr : le système anti-cheat) ne considère pas votre ordinateur comme fiable, sauf si le driver a été lancé au démarrage du système (cette partie est moins conventionnelle pour un système anti-cheat).
C'est une bonne chose pour stopper la triche, car l'une des méthodes classiques pour outrepasser les systèmes anti-cheats est de lancer le cheat avant que le système anti-cheat ne se lance (...) Lancer le driver au démarrage du système rend cela bien plus difficile.
Valorant - Présentation de la nouvelle carte : Split