Malgré de simples portages des deux Saint-Graals de la saga Castlevania. Cela reste une merveille de compil' avec une traduction française pour chacun de ces deux jeux. Et cela nous permet même de découvrir voire redécouvrir une fois de plus le moins connu mais excellent Rondo of Blood et de suivre comme il faut le scénario de ces deux bombes !

Je ne peut pas mettre en dessous de 19/20 cette compile de 2 monstres , déjà pour rendre hommage aux équipes très talentueuses de l'époque qui nous ont offert ces 2 bijoux, je ne suis pas d'accord la note du test, ces 2 jeux représentent une apogée du genre même si le reste de la série est déjà monstrueuse qualitativement parlant, je veux bien que le test critique la paresse de cette édition, mais une oeuvre reste une oeuvre de valeur et sa note doit lui faire honneur malgré tout...
Les remakes et le remaster restent les bonus de la modernité, c'est comme si on sanctionnait un Charlie Chaplin parce qu'il était en noir et blanc et sans doublage, alors qu'on le regarde pour regarder du vieux cinéma avec ces imperfections qui donnent une authenticité et un cachet.
Là ici c'est pareil, on joue pas à ce genre de jeux pour chercher une oeuvre remaniée, mais pour jouer à un jeu d'exception représentatif de l'ère 16 bits.
J'ai pas besoin de cette compile mais je la conseille fortement aux initiés car j'ai déjà ces 2 jeux sur mes vieilles consoles et je suis sincèrement heureux de les avoir, les gens ayant connu cette époque savent ce que Castlevania représente...

Rien à dire sur les deux jeu qui sont cultissimes. SOTN est surement dans mon top 5 de mes jeux préférés.
Je mets 1 à Konami qui nous pond une compilation de merde là ou il y avait de quoi faire quelque chose de grandiose à la hauteur de la qualité intrinsèque des jeux. Fainéantise, nivellement par le bas, je m'en foutisme complet...les mecs n'en ont plus rien à faire de proposer à minima quelque chose de correct. J'aurais honte de proposer un travail bâclé comme celui-ci.
Ceci dit, y'a une certaine logique mercantile : zéro investissement (un stagiaire payé 100 boules pour tafer une journée) pour une rentabilité correct (quelques milliers de copie vendues à 20€).
Mais si les types étaient vraiment intelligents, ils auraient compris qu'avec un véritable travail de remasterisation poussée ils en auraient vendues des centaines de milliers à 50€.

Critique axée sur SOTC

En 1997, la saga Castlevania opérait un virage qui marquera une petite révolution : celle du passage d'une structure classique d'un jeu découpé en plusieurs niveaux à un gigantesque niveau unique, nécessitant des compétences de terrain précises pour en faire la découverte complète; c'est ce qu'est devenu Castlevania avec Symphony of the Night, qui a fait donc sienne la construction générale des Metroid en y intégrant en plus une dimension RPG à base de loot et de leveling.

Même si Super Metroid lui est bien sûr antérieur, c'est donc par SOTN qu'on pense aujourd'hui le "Metroidvania" moderne, l'étalon or de la catégorie. Malgré le prestige de la primauté qu'on ne peut lui ôter, je considère le premier représentant du genre comme étant, sans doute, le moins bon des metroidvania (ou du moins, le moins bon des meilleurs)

Un rapide tour sur ses qualités novatrices : son nouveau gamedesign lui confère une double dimension aventure et exploration que les autres Castlevania n'avaient bien évidemment pas, les compositions sont à la hauteur de la saga, c'est à dire magistrales, le gameplay a ce qu'il faut de frénésie pour prendre un plaisir certains à massacrer le bestiaire emblématique de l'univers du jeu, et on se retrouve avec un Alucard qui répond au doigt à l’œil, pour un confort de jeu très convaincant.

Pour ses défauts, qui aujourd'hui me sautent aux yeux et me paraissent difficilement contestables, je dirais qu'ils se résument en une phrase : le jeu est finalement assez mal foutu. Mal foutu dans la logique des fameuses compétences de terrain, qui se trouvent parfois dans des lieux improbables (pourquoi mettre la brume dans le colisée, la chauve souris dans la bibliothèque ?) ou encore dans la logique des boss et des environnements (La Mort, elle fout quoi dans les cavernes exactement ? pourquoi mettre une momie à la place d'Olrox dans le château inversé ?) en parlant du château inversé, il me semble que le coup d'une map revisitée au détour d'un twist narratif n'est pas une révolution (Zelda 3, pour ceux qui ne l'ont pas), sauf que dans SOTN, c'est le niveau 0 du concept, il n'y a strictement aucune réflexion; on reprend la première map, on l'a retourne, et on y repense strictement rien : c'est la même chose à explorer d'une manière strictement identique, sans aucune surprise. Sauf que c'est à l'envers, ce qui rend le truc plus vomitif qu'autre chose.

C'est également mal foutu au niveau du knockback de 3 mètres quel que soit le coup que l'ennemi vous inflige et du fait d'avoir aucunes frames d'invulnérabilité, ce qui selon les situations, donne des moments assez frustrants et pénibles. Mais le jeu étant suffisant simple, la peine trouvera toujours son salut.

En définitive, le jeu est bon mais a perdu de son éclat, et ses défauts sautent désormais aux yeux de manière urticante. Reste un classique de l'année 97, et un jeu à faire pour tous les amoureux de la saga, saga qui ne fera que se bonifier (sauf peut-être pour Harmony of Dissonnance...) au gré d'épisodes fabuleux, comme Circle of the Moon ou Order of Ecclesia.

Ces suites ont pour point commun de sublimer la base établie par SOTN, et c'est pour cela qu'il faut regarder le jeu comme on regarde un vieux soldat fatigué mais qui a ouvert la voie vers des chemins toujours plus radieux.

Surtout intéressé par ce fameux Castlevania Symphony of The Night, au final j’ai beaucoup aimé les deux jeux proposés.

C’est totalement Bloodstained, ou plutôt Bloodstained RoTN, c’est carrément Castlevania SotN. Mêmes références, clins d’œil, j’ai trouvé ça cool qu’ils soient spirituellement similaires, un bien bon ancêtre.

Donc, comme Bloodstained, il y a de la bonne exploration, des énigmes, un coté gestion, amélioration, planification bien kiffant, j'avais peur que ce soit trop vieillot au début mais, que nenni, plus on avance, plus on débloque de chouettes compétences, même si on atteint pas la vitesse d'une Miriam à la fin du jeu.

Seul bémol pour Sotn c’est la quasi inutilité de la transformation en loup, pas super pratique, il est super rapide, mais paradoxalement aussi très lent et lourd. Il sert vraiment que dans 2-3 grands couloirs et pour découvrir quelques recoins de la carte mais d’une façon tellement absurde.

La rejouabilité du jeu avec Richter et Maria est top, surtout que ça m’a permis de m’intéresser au final à eux pour faire Rondo of Blood.

Ce dernier ressemble pas mal à un Curse of The Moon, assez exigeant, pas mal de secrets, différents chemins pour finir les niveaux, de bonnes musiques, les deux héros sont étonnamment stylés, surtout Maria, quand tu finis avec un Richter rigide et que tu la découvres, c’est le jour et la nuit, avec son agilité, ses compétences pétées et son côté humoristique à la japonaise, tellement décalé la fin avec elle. Bien aimé retrouver tout le bestiaire et lieux encore présents dans SoTN.

Bref, c’est un bon univers, très plaisant à compléter, il y a vraiment un charme qui se dégage de ces vieux jeux, en plus ça prend pas des plombes à finir, et c’est surtout fun. Pour des jeux de plus de 20 ans, qu’ils soient aussi jouissifs, encore aujourd’hui, ça force le respect.

Par contre, je donne surtout un avis positif sur les deux jeux, par respect et pour la découverte mais concernant la compilation en elle-même ça aurait été cool d'avoir des bonus dans le menu principal comme des galeries, artworks, des vidéos sur la conception, des archives quoi et même pourquoi pas rajouter en plus la version PSP de Rondo of Blood.
En tout cas, en dehors de grosses promos, je pense pas que ça mérite de payer plein pot pour ça, si vous voyez ce que je veux dire.

Rondo of Blood et Symphony of the Night (dans cet ordre-là bien sûr) sont de véritables pépites dans la série Castlevania. Les 2 se suivent chronologiquement et sont enfin réunis sur la même plateforme. Enfin une explication sur le prologue de SotN!
On peut effectivement regretter un habillage sommaire de la compilation et il aurait été appréciable d’y ajouter bonus, trophées ou artworks à débloquer. J’approuve par contre totalement le choix de présenter ces opus dans leur état originel, sans remasterisation donc: pour faire un parallèle aux films de vampires, faut-il coloriser le Nosferatu de Murnau? Au moins on évite les dégâts de ce genre d’exercice!

Tout ça es bel bien un portage de fainéant mais CASTLEVANIA SYMPHONY OF THE NIGHT reste à mes yeux un de mes jeux favoris de tous les temps ! Je mets 18 car sotn est toujours une pépite, malgré les années, il n'a pas encore d'équivalent !

quel plaisir ce Castlevania . Une renaissance dans l'histoire du jeux vidéo .

les meilleurs épisodes de la saga !

dommage que les graphismes ne soit oas légèrement plus fins .. le prix aussi est trop chere