Si vous jouez beaucoup sur PC, notamment à des jeux de stratégie ou à des MMO, vous êtes sans doute adepte des macros et autres raccourcis clavier. Pour faciliter l’accès à certaines actions, pouvoir configurer efficacement votre souris est un atout, vous le savez.

Il existe déjà de multiples souris destinées à faciliter la vie aux joueurs de MMO et compagnie, mais Corsair a décidé d’en rajouter une sur le marché ce mois-ci : la Darkstar Wireless. Il s’agit d’un modèle sans fil particulièrement prometteur sur le papier. Et en pratique, ça donne quoi ? J’ai profité de la sortie de Diablo IV pour la mettre à l’épreuve !

Corsair Darkstar Wireless : la fiche technique

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Prise en main : confortable pour tout le monde !

La Corsair Darkstar Wireless a un design qui s’avère somme toute assez conventionnel pour une souris gaming sans fil dotée de multiples boutons. Elle est destinée à être utilisée de la main droite uniquement, comme en atteste la répartition des commandes.

Bonne nouvelle, elle s’adapte à la plupart des tailles de main ! Même les boutons situés tout en bas à gauche peuvent facilement être atteints par une personne qui a une petite main. C’est clairement un point important pour une utilisation intuitive et confortable.

Côté glisse, là aussi, le confort est de mise. La souris est équipée de deux larges patins en téflon qui assurent une glisse très agréable, aussi bien sur un bureau que sur un tapis de souris. Je préfère personnellement la deuxième option, mais même sur un bureau noir légèrement brillant, la Corsair Darkstar Wireless fait du très bon travail.

La souris fonctionne sans fil et affiche une autonomie qui monte jusqu’à 80 heures en Bluetooth. Si vous l'utilisez en 2,4 Ghz avec son dongle, elle affiche une autonomie nettement plus réduite de 20 heures. Cela nécessite donc de garder le câble USB de 1,8 mètre qui est fourni avec l'accessoire à portée de main.

En résumé, la prise en main de la Corsair Darkstar Wireless s’avère particulièrement agréable, et cela se confirme à l’usage !

La Corsair Darkstar Wireless, une souris très réactive

À une sensation de glisse parfaitement maîtrisée s’ajoute un capteur optique très prometteur, le Corsair Marskman. Développé en collaboration avec PixArt, ce capteur dispose d’un système d’ajustement de la précision qui démarre à 100 DPI et peut monter jusqu’à 26 000 DPI. Il gère également une vitesse pouvant aller jusqu’à 650 pouces par seconde, et une accélération maximale de 50G.

À l’usage, cela se traduit par une très grande réactivité de la souris dans la totalité des usages, y compris les jeux, bien évidemment ! Je n’ai eu aucun souci pour jouer à Diablo IV, à Age of Empires IV ou encore à des titres plus orientés FPS comme Far Cry 6 ou Dying Light 2, par exemple. C’est donc du tout bon si vous êtes du genre à ne rien laisser au hasard quand vous jouez.

Des boutons à programmer, mais pas seulement

Corsair annonce 15 boutons programmables pour la Darkstar Wireless. Tous les boutons présents à la surface sont paramétrables depuis le logiciel iCue, à l’exception du clic gauche, sans surprise. Il faut ajouter à cela les six boutons présents sur le côté gauche de la souris, à portée de pouce, ainsi que les quatre degrés d’inclinaison : à l’avant, à l’arrière, à gauche et à droite.

Il est en effet possible d’associer le fait de soulever la souris à une action spécifique, une particularité rendue possible par l’intégration d’un contrôle de mouvement à six axes à l’intérieur de la souris. À l’usage, cela demande de la pratique ! Mais l’expérience reste cependant plutôt bonne et dans certains jeux, on peut même imaginer des situations immersives qui impliquent cette inclinaison. La Corsair Darkstar Wireless s’avère très ergonomique : le pouce de la main droite est naturellement positionné au centre des boutons situés sur le côté gauche, ce qui permet de les utiliser très facilement.

Par ailleurs, la souris est dotée d’interrupteurs optiques OMRON. Ces derniers utilisent la lumière infrarouge pour détecter les clics, ce qui assure une meilleure réactivité que des modèles dotés de contacts métalliques. L’action est plus rapide et la latence est plus faible.

La Corsair Darkstar Wireless confirme donc sa précision et sa prise en main agréable par une excellente ergonomie et de multiples possibilités de paramétrage. Reste désormais à examiner le logiciel associé à cette souris sans fil.

iCUE, un logiciel très complet

Si vous possédez déjà du matériel de la marque Corsair, vous connaissez probablement le logiciel iCUE. Celui-ci centralise tous les usages des produits de la marque. C’est donc sans surprise que l’on y retrouve la Darkstar Wireless. Le logiciel est très complet. Il permet notamment de paramétrer les effets d’éclairage de la souris, qui dispose de multiples zones éclairées distinctes, qu’il est possible d’éclairer très différemment ou bien d’harmoniser. iCUE laisse la main sur une personnalisation très complète.

L’autre point notable niveau personnalisation, c’est bien évidemment le paramétrage des boutons. iCUE n’est pas le logiciel le plus intuitif sur ce point, il faut bien l’admettre ! Il faut tout d’abord lister les attributions avant de faire glisser chaque commande sur la touche spécifique que l’on veut y attribuer. Cependant, une fois qu’on a compris comment ça fonctionne, c’est un jeu d’enfant de paramétrer des profils pour des jeux, mais aussi pour d’autres applications.

Il est aussi bien possible d’associer une simple touche de clavier à une touche de la souris que d’enregistrer des macros précises, associer une application à lancer sur une touche, donner des fonctions multimédias aux touches, leur assigner du texte… Le potentiel est conséquent et il est possible de multiplier les profils à enregistrer, ce qui décuple d’autant plus les possibilités.

Par ailleurs, il est possible d’enregistrer des profils soit au sein du logiciel, soit directement dans la mémoire de la souris. Cette deuxième option est pratique si vous êtes du genre à transporter vos périphériques pour les utiliser sur une autre machine, puisque les profils enregistrés de cette manière ne nécessitent pas d’avoir iCUE sur l’ordinateur pour fonctionner.

Enfin, on trouve également des réglages de précision : il est possible de régler les niveaux de DPI proposés par les deux boutons dédiés, mais aussi d’utiliser le calibrage de surface pour étalonner le capteur en fonction de votre tapis de souris. Cette fonction nécessite de brancher l’accessoire.

iCUE se présente comme un logiciel très complet, qui mériterait cependant d’être un peu plus intuitif sur certains points. Il nécessite un peu de maîtrise pour être exploité à son plein potentiel, mais une fois qu’on a les choses en main, on ne le regrette pas !

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Conclusion