Le nihilisme est un terme assez pluriel, tant il semble designer différents mouvements de pensée. Voilà pourquoi j'ai du mal à savoir si je corresponds à l'un d'entre eux.

Si je devais résumer ma façon de penser rapidement pour que vous m'aidiez à la définir philosophiquement :
Je pense que la vie n'a pas véritablement de sens, ce qui veut dire que je m'interroge bien trop souvent sur son sens. J'évite d'être ambitieux, de chercher à construire quelque chose avec quelqu'un, car je me dis que tout finira par disparaitre, et qu'à part apporter de la souffrance sur le long terme, ça ne sert à rien. Je suis très solitaire, je me contente de vivre avec ma famille, je me refugie dans les œuvres de fiction (films, séries, livres), et ne supporte pas trop la présence des autres individus. J'ai l'impression que les gens ne réfléchissent pas assez sur la vie, qu'ils ont du mal à comprendre que tout ce qu'ils ont accompli sera oublié d'ici deux ou trois générations. Pourtant, je pense que certaines valeurs sont essentielles, que le mal et le bien existent bel et bien, que tout ne se vaut pas, que certains actes commis par certains êtres humains sont haïssables et effrayants au plus haut point. D'ailleurs, c'est aussi cela qui me fait dire que Dieu, s'il existe, ne peut pas être une entité admirable. Pourquoi un être omniscient et omnipotent censé être bon laisserait des enfants se faire violer, torturer et assassiner (pour citer un exemple d'ignominies pouvant exister sur cette Terre) ? Quel est la logique derrière tout ça ? Je pense que la nature est cruelle, injuste, terrifiante malgré la beauté qu'on peut parfois y trouver, qu'elle ne se préoccupe pas de ce qui est bien ou mal, et que c'est à l'Homme d'essayer de faire en sorte que cette jungle soit un peu plus vivable pour nous tous.

Bref, ce n'est pas la joie.

Tu n'es pas nihiliste, tu es juste bougon. Il serait difficile de te définir philosophiquement, car ce que tu penses est très vague. Quel est le fondement de la morale dont tu parles ?

Qu'à part apporter de la souffrance sur le long terme, ça ne sert à rien

Tu ne peux pas être nihiliste si tu considères qu'il ne faut pas faire souffrir les autres. Etant dans une dimension du devoir, tu formules un jugement moral sous-jacent. Du moins par ta façon de l'avoir écrit.
Un nihiliste n'y prendra aucune considération. Si tu veux du nihilisme, tu vas lire le mec qui a écrit en incipit "aujourd'hui maman est morte, c'était peut-être hier, je ne sais pas"

J'ai pas lu le reste du post

Le 22 avril 2024 à 22:51:27 :

Qu'à part apporter de la souffrance sur le long terme, ça ne sert à rien

Tu ne peux pas être nihiliste si tu considères qu'il ne faut pas faire souffrir les autres. Etant dans une dimension du devoir, tu formules un jugement moral sous-jacent. Du moins par ta façon de l'avoir écrit.
Un nihiliste n'y prendra aucune considération. Si tu veux du nihilisme, tu vas lire le mec qui a écrit en incipit "aujourd'hui maman est morte, c'était peut-être hier, je ne sais pas"

J'ai pas lu le reste du post

Donc Rust Cohle dans True Detective n'est pas réellement nihiliste non plus ?

Le 22 avril 2024 à 22:34:39 :
Tu n'es pas nihiliste, tu es juste bougon. Il serait difficile de te définir philosophiquement, car ce que tu penses est très vague. Quel est le fondement de la morale dont tu parles ?

C'est un résumé assez grossier de ma personne. J'essaierai d'être plus précis demain.

J'ai l'impression que les gens ne réfléchissent pas assez sur la vie, qu'ils ont du mal à comprendre

c'est pas du tout ca. la veritable intrigue est bien plus terrifiante. il y a pas mal de gens qui pensent comme toi, c'est meme l'essentiel de la population. l'ennui c'est que tout le monde pretend ne pas s'inquieter au milieu des autres de crainte de faire chier ou de juste ne pas etre fonctionnel. c'est dans leur chambre qu'ils ruminent ce que tu rumines toi-meme à l'abris ou ici en l'occurence. on affronte tous des demons, ce n'est rien de bien exceptionnel et tout le monde vit une tragedie, peu importe ce de quoi elle est faite.

Dieu, s'il existe, ne peut pas être une entité admirable

pourquoi il faudrait que Dieu soit aimable ou admirable ? il a bien le droit d'etre un salaud puisqu'il fait ce qu'il veut. il n'y a que les religions qui veulent te vendre la garantie en vent qu'il est bon, misericordieux et qu'il en aurait un truc à foutre de toi parmi tant d'autres. le diable lui, est le frere siamois qu'on a volontairement séparé d'un autre.

la nature est cruelle, injuste, terrifiante malgré la beauté qu'on peut parfois y trouver

la nature n'est aucune de ces choses. la nature, juste, "est". le reste sont des appreciations, des opinions des hommes. et si il s'y trouve des hommes dans cette nature, c'est qu'elle se prete bien à leur existence. autrement vu de loin, jupiter, une geante gazeuse, est tres belle.

mais bon, ta souffrance et celle de tant d'autres hommes vient sans doute du fait, en cette epoque, de ne pas etre né femme. parce que c'est bien les femmes qui ont le luxe de s'en foutre des questionnements, de s'en foutre de la philosophie et de meme la detester. en d'autres termes, si tu avais une chatte t'aurait jamais fait ce topic, tu serais petillante comme badoit

Tu es pertinent Tenta, mais ne laisse pas quelques déboires assombrir ton jugement.

Le relativisme affranchis de morale -tres juste- que tu poses sur la nature s'applique également aux sexes. Les femmes ne sont pas grand chose de plus ou de moins que les hommes ; sinon le regard que tu poses sur elles.

Tu es pertinent Tenta, mais ne laisse pas quelques déboires assombrir ton jugement.

parles moi de ce que je dis, ne viens pas faire hypothese d'un deboire pour passive-aggressivement me discrediter à la maniere d'un vulgaire. tu me rappels les p* qui chantent "who hurt you ? :laughing emoji: " et se dedouanent de toute discussion serieuse apres-coup

Les femmes ne sont pas grand chose de plus ou de moins que les hommes

ah ca, non. les femmes ont une nature bien differente de celle des hommes; et des preuves sont fournies chaque jour que dieu fait, t'es pas tres attentif hobbes

parles moi de ce que je dis, ne viens pas faire hypothese d'un deboire pour passive-aggressivement me discrediter à la maniere d'un vulgaire. tu me rappels les p* qui chantent "who hurt you ? :laughing emoji: " et se dedouanent de toute discussion serieuse apres-coup

Je reformule : je trouve ta façon de présenter les choses

la nature n'est aucune de ces choses. la nature, juste, "est". le reste sont des appreciations, des opinions des hommes. et si il s'y trouve des hommes dans cette nature, c'est qu'elle se prete bien à leur existence. autrement vu de loin, jupiter, une geante gazeuse, est tres belle.

très intéressante et surtout trés bien formulé. Je suis content de t'avoir lu, ça me permettra de reprendre tes mots pour mieux me faire comprendre lorsque j'en parle avec mes proches.

Pourtant, ton argumentaire sur la nature ne semble pas s'appliquer aux genres sexués. Aux femmes, tu ne leur reproche pas juste d'"être".

c'est bien les femmes qui ont le luxe de s'en foutre des questionnements, de s'en foutre de la philosophie et de meme la detester

Le contraste entre ta réflexion et tes sentiments m'ont frappé.

Les femmes ne sont pas grand chose de plus ou de moins que les hommes

ah ca, non. les femmes ont une nature bien differente de celle des hommes; et des preuves sont fournies chaque jour que dieu fait, t'es pas tres attentif hobbes

Peux-tu citer quelques preuves ! Perso la seul spécificité je trouve que la femme je ne sais pas si c'est dans les genes mais en général elle choisit toujours le bien-être familial et ses enfants au reste du monde contrairement au patriarcat abrahamique qui peut se sacrifier meme ses enfants par soi-disant devoir universaliste

Les femmes sont bien plus depressive que les hommes tenta. pour d'autres raison.

Peux-tu citer quelques preuves ! Perso la seul spécificité je trouve que la femme

t'es un schizo qui ne sort pas dehors, la moindre preuve te paraitrait etre une histoire

mais en général elle choisit toujours le bien-être familial et ses enfants au reste du monde

mdr, ce que je disais

Pourtant, ton argumentaire sur la nature ne semble pas s'appliquer aux genres sexués. Aux femmes, tu ne leur reproche pas juste d'"être".

les femmes sont ce qu'elles sont, et je te dis ce qu'elles sont, je vois pas le probleme

decrire la nature, dire ce que le lion mange, ce que le loup boit, etc, ce n'est rien de bien personnel ou d'appreciatif,
si je te dis que les femmes ont une aversion pour la philosophie et que le genre avec une bite souffre plus, faut pas me parler de sentiment. je pense que le sentimental ici c'est toi, qui a jugé qu'il fallait intervenir parce que la millionieme fleur n'a pas été jetée au genre feminin.

est-ce que tu aurais fait preuve d'autant de bravour, preux-chevalier, si j'avais decrit encore plus froidement ce que sont les hommes et que tu y trouvais une chose que tu juges mauvaise ?

faut pas me parler de sentiment.

C'est pourtant ce dont il s'agit selon moi. Si tu penses réellement que tu nous livre une analyse rigoureuse, appuyé sur des données et non des ressentis, alors restons en là : on n'est pas d'accord.

est-ce que tu aurais fait preuve d'autant de bravour, preux-chevalier, si j'avais decrit encore plus froidement ce que sont les hommes et que tu y trouvais une chose que tu juges mauvaise ?

Serais-tu prêt à me croire si je te disais que oui ?

Le 23 avril 2024 à 23:22:38 :

Peux-tu citer quelques preuves ! Perso la seul spécificité je trouve que la femme

t'es un schizo qui ne sort pas dehors, la moindre preuve te paraitrait etre une histoire

Ou pas essaie

mais en général elle choisit toujours le bien-être familial et ses enfants au reste du monde

mdr, ce que je disais

a noter que dans chaque généralité il y a des exceptions !

Le 22 avril 2024 à 21:59:12 :
Le nihilisme est un terme assez pluriel, tant il semble designer différents mouvements de pensée. Voilà pourquoi j'ai du mal à savoir si je corresponds à l'un d'entre eux.

Si je devais résumer ma façon de penser rapidement pour que vous m'aidiez à la définir philosophiquement :
Je pense que la vie n'a pas véritablement de sens, ce qui veut dire que je m'interroge bien trop souvent sur son sens. J'évite d'être ambitieux, de chercher à construire quelque chose avec quelqu'un, car je me dis que tout finira par disparaitre, et qu'à part apporter de la souffrance sur le long terme, ça ne sert à rien. Je suis très solitaire, je me contente de vivre avec ma famille, je me refugie dans les œuvres de fiction (films, séries, livres), et ne supporte pas trop la présence des autres individus. J'ai l'impression que les gens ne réfléchissent pas assez sur la vie, qu'ils ont du mal à comprendre que tout ce qu'ils ont accompli sera oublié d'ici deux ou trois générations. Pourtant, je pense que certaines valeurs sont essentielles, que le mal et le bien existent bel et bien, que tout ne se vaut pas, que certains actes commis par certains êtres humains sont haïssables et effrayants au plus haut point. D'ailleurs, c'est aussi cela qui me fait dire que Dieu, s'il existe, ne peut pas être une entité admirable. Pourquoi un être omniscient et omnipotent censé être bon laisserait des enfants se faire violer, torturer et assassiner (pour citer un exemple d'ignominies pouvant exister sur cette Terre) ? Quel est la logique derrière tout ça ? Je pense que la nature est cruelle, injuste, terrifiante malgré la beauté qu'on peut parfois y trouver, qu'elle ne se préoccupe pas de ce qui est bien ou mal, et que c'est à l'Homme d'essayer de faire en sorte que cette jungle soit un peu plus vivable pour nous tous.

Bref, ce n'est pas la joie.

Je crois que tu es défaitiste et que tu es désillusionné. Je suis presque pareil, mais je suis encore croyant. Ma vie n'a pas de sens et pourtant je suis toujours là. Je n'essaye même pas de lui donner du sens car je suis passif la plupart du temps. J'aime mieux souffrir et subir que te me forcer, me prendre en main. Je ne travail pas, je n'ai pas d'amis, je n'ai jamais connue l'amour d'une femme et je ne fais rien pour changer les choses car comme toi je sais que le plaisir sera de courte duré, que les souvenirs s'effacent au fil du temps d'où le coté défaitiste. On est comme "mort" à l'intérieur, du moins, c'est comme ça que moi je me sens.

La vie nous parait injuste alors que c'est faux. Oui il y a les guerres, les malheurs dans le monde existent par la faute des hommes, mais qu'est-ce que la souffrance humaine à l'échelle de l'univers et du temps. Un enfant qui meurent à logiquement plus de chance d'accéder au paradis qu'un homme avec une vie de pêchés. Je crois en un Dieu juste et miséricorde. S'il y a un après vie, la souffrance d'une vie sera vite oublié et si il n'y a rien après, idem.

Si Dieu il y a et qu'il laisse la souffrance et le malheur agir en ce monde c'est qu'il y a une raison à cela. Je crois qu'il faut admirer un Père qui aime assez ses enfants pour les laisser se débrouiller sans qu'il n'intervienne et ce même si ça lui fait mal. J'ai un père qui fait tout pour moi depuis mon enfance. Résultat je ne sais rien faire (ou presque), je suis anxieux et surtout pas outillé pour faire face au monde. Son départ imminent possible (malformation cardiaque) et son âge avancé 65 ans me fait encore plus stresser. Ne vous m'éprenez pas, je sais que mon père m'aime, mais il m'aime probablement mal.

Mais bon le problème ce n'est pas mon père qui fait tout pour moi, c'est moi qui fait rien pour apprendre, pratiquer, être autonome etc... Le but n'était pas de parler de ma vie mais de justifier l'absence de l'ingérence de Dieu dans nos vies.

Sinon, la nature est impitoyable et cruelle certes, mais elle n'est pas juste ou injuste, elle n'est pas bien ou mal, elle se contente d'être. Si on considère que l'on fait partie de la nature alors le seul but commun à tous les être vivant est de survivre. Toutefois, l'homme est vraisemblablement le seul être vivant à se suicider de façon abrupte et le seul à avoir conscience qu'il va finir par mourir.