Bonjour à tous!
Ceci est une fan-fic sur Hitman, dont j´ai déjà fait quelques chapitres. Je vous préviens tout de suite que je n´ai fait que l´opus Contracts, et il est possible qu´il y ait des erreurs, mais je connais l´histoire des clônes en Roumanie, du père Vittorio des cinq de la légion étrangère etc. Même sans avoir joué à Silent Assassin je connais à peu près l´histoire, et j´espère que cela ne posera pas de problèmes. Mon but principal est de vous divertir!
Hitman : l’ombre de Code 47
Ces événements se passent en 2004, après l’épisode Silent Assassin et avant Blood Money. Hitman est encore tueur à gages à l’Agence, et compte bien le rester.
Introduction
640509-040147. Certaines personnes pensent à un simple numéro, d’autres font le rapport avec un code barre. Dans tous les cas, ce nombre ne leur dit absolument rien. Dans certains milieux on connaît bien ce numéro, celui de la mort en direct, fraîchement payé, sans aucun risque que les autorités remontent à la trace du commanditaire. C’est un nombre utile pour une personne qui a de l’argent et beaucoup d’ennemis, et l’agence se fait toujours une joie de recevoir de nouveaux clients. Code 47 devient très prisé, presque trop. Ce n’est pas bon pour un homme censé rester dans l’ombre, surtout reconnaissable avec un code barre sur la nuque. Mais Hitman, l’assassin silencieux, est loin d’être naïf. Ses ennemis sont partout, il n’a plus confiance en personne, et si on s’en prend à lui, il vaut mieux se préparer à le recevoir.
L’homme ayant une corde à piano autour du cou en ce moment n’a même pas vu son agresseur. Il a juste senti le contact brutal de la corde sur sa gorge avant de mourir quelques secondes plus tard. Hitman est un professionnel, ses victimes peuvent encore s’estimer heureuses de mourir rapidement. Le tueur retira la corde, et le corps du vieil homme tomba sur son fauteuil, inerte, devant une télévision qui diffusait une sitcom. La pièce était plongée dans le noir, seule la télévision illuminait le visage impassible de Code 47 qui rangea son arme, et le cadavre assis dans le fauteuil. Hitman observa les environs, personne ne l’avait vu. D’un pas sec, il tourna les talons et repartit, traversa rapidement l’appartement plongé dans la pénombre et sortit dans le couloir, éclairé faiblement par une lampe à nu. Il n’y avait personne, tant mieux. L’agent emprunta les escaliers de l’immeuble. Les murs étaeint sales et humides, le sol craquait et le plafond était en mauvais état. La cible s’appelait James Crooney, 52 ans, trafiquant de drogue notoire qui vendait de la cocaïne et de l’ecstasy aux jeunes du quartier. Hitman n’avait pas touché à la drogue, ce n’était pas son boulot, et d’ailleurs il n’y avait aucune prime. Le commanditaire, c’était l’association de femmes au foyer du quartier, qui en avaient assez de voir leurs enfants basculer dans la drogue. Tout cela était risible pour Hitman, il pouvait en finir rapidement avec n’importe qui grâce à sa corde à piano ou son Silverballer à silencieux, installé confortablement dans un holster sous son costar Armani. Il ne savait pas d’ailleurs précisément qui avait ordonné la mort de Crooney, son travail c’était de tuer, pas de se poser de questions. Il avait fait l’erreur de se faire un ami en Sicile, le père Vittorio, et de tenter de changer… et Code 47 ne refaisait pas deux fois les mêmes erreurs. Il sortit de l’immeuble calmement et jeta un coup d’œil à l’appartement de Crooney situé en hauteur. Quelques lueurs exaltaient des fenêtres, mais on ne voyait pas son corps, et d’ailleurs personne n’aurait l’idée de venir l’espionner, sauf peut-être la DEA, mais c’était peu probable. Il n’y avait pas de foule dans la rue, ce n’était que la banlieue de Detroit, et il était dix heures du soir, quiconque sortait dans la rue avait une chance sur deux de tomber sur un gang, mais ce n’était pas ce qui faisait peur à Hitman, qui emprunta une ruelle sale et ténébreuse. D’ailleurs quand un jeune avec une chemise et un bonnet se posta devant lui l’air menaçant, il ne broncha pas. Il entendit des bruits de pas derrière lui, on l’encerclait. Il est vrai qu’il n’était pas malin de prendre comme chemin une petite ruelle abandonnée, mais lui aussi préférait la discrétion.
-Regardez qui voilà, lança le jeune homme au bonnet. Un raciste à la con, un p’tit néo-nazi qui croit pouvoir sortir de notre territoire en vie !
Hitman eut envie de rire, mais il ne savait pas rire. Il regarda encore une fois le jeune des pieds à la tête. Il avait un couteau caché dans sa poche et il voyait la crosse d’un pistolet sortir de son dos. Il entendit les autres derrière lui se rapprocher, et un couteau se déployer. A l’évidence, ils le prenaient pour un skinhead, et dans une ville où la moitié des gens sont de couleur, il y avait de fortes chances pour qu’un homme normal se fasse dépecer sur place face à eux. Mais Hitman n’est pas un homme normal. Et bien que le jeune voyou qui lui faisait face était Blanc, ce ne devait pas être le cas des autres dans son dos.
-On va te faire une offre, dit-il. Si tu nous files ton costar et que tu rentres chez toi à poil, on te laisse en vie.
Il entendit des rires gras dans son dos, et répliqua d’une voix d’un calme surnaturel :
-Une offre… je ne reçois pas d’offre si je n’ai pas de cible précise, ni d’argent.
-En plus monsieur en profite pour faire de l’humour les gars !
Hitman ne cilla pas. Il devait bien y avoir quatre hommes derrière lui, peut-être plus, dans la pénombre de la ruelle.
-Alors je refuse votre offre.
-Je vois ça… dit-il en empoignant la crosse de son arme.
Il n’eut pas le temps de faire un geste de plus. D’un bref mouvement, Hitman plongea sa main dans son holster, sortit précipitamment le Silverballer et exécuta le voyou avant qu’il n’ait pu dégainer. Le pistolet émit un sifflement et il tomba violemment en arrière, un impact bien visible entre les deux yeux, la douille virevoltant dans les airs au rythme mortel. Avant qu’il n’ait pu toucher le sol, Hitman s’était retourné et avait tiré deux balles dans le dos de l’un des autres voyous qui était en train de s’enfuir. Celui-ci tomba dans une flaque d’eau sale qui devint rapidement rouge, les membres continuant légèrement de trembler. Il laissa les autres partir en courant, regardant leurs ombres s’évanouir dans les ruelles étroites de la banlieue. Hitman baissa son arme qui fumait encore légèrement. Il la rangea à l’intérieur de son Armani avec le plus grand calme et enjamba le corps du malfrat blanc avant de sortir de la ruelle. Il avait pris un peu de retard, mais cela ne changeait rien.
Il entra dans la berline noire aux vitres teintées quinze minutes plus tard, et s’assit sur la banquette en cuir. Il était sur le siège arrière, le chauffeur portait une casquette de base-ball qui lui tombait sur les yeux et était habillé de cuir. Il se retourna vers lui.
-C’est fait ?
-Oui, personne ne m’a vu, mort étranglé.
Le chauffeur hocha la tête, sortit une enveloppe de sous son siège, et la tendit à Code 47.
-Vingt mille dollars, comme prévu.
-Je sais, c’était facile, répliqua 47 en empoignant l’enveloppe et vérifiant les liasses de billets. J’ai aussi dû abattre deux voyous, ils étaient sur mon chemin.
-Je vois, dit le chauffeur en hochant la tête. Ca fera ça de boulot en moins pour la police de Detroit.
Hitman s’apprêta à ressortir quand le chauffeur lui prit le bras pour l’en empêcher. Hitman lui lança son regard habituel de tueur, froid, implacable, impassible et le chauffeur retira sa main.
-Qu’est-ce qu’il y a ?
-Un autre contrat.
47 leva un sourcil, puis referma doucement la portière qu’il avait entrouverte.
-Déjà ?
-Oui, vous devenez de plus en plus sollicité.
-‘Pas bon pour ma sécurité.
-Je sais, mais là c’est du gros. Deux millions de dollars.
-Qui est la cible ? demanda Code 47 sans réagir.
-Un ex-agent du KGB, Ivan Gregorovitch, 40 ans. Il était encore jeune à l’effondrement du bloc communiste et en a profité pour escroquer toutes les sociétés possibles qui vouaient un culte sans bornes à Lénine. Maintenant l’une d’elle veut récupérer son fric, qui entre-temps a, bien sûr, largement évolué avec les intérêts.
-Je vois, on veut que je récupère l’argent ?
-Non, elle s’en chargera de la même manière que lui, mais ils veulent une mort discrète. Pas de balles, pas de traces de lutte, rien que les flics ne pourraient voir au premier coup d’œil. Sinon le contrat se montera seulement à cinquante mille dollars.
-D’accord… je peux avoir d’autres infos ?
-Bien sûr.
Le chauffeur sortit encore une enveloppe de sous le siège et la présenta à l’agent. Il l’ouvrit et observa les photos, il lirait le reste plus tard.
-Je vous amène directement à l’aéroport, un jet de l’Agence vous attends. Vous allez à Moscou !
Hitman soupira et rangea les enveloppes dans sa veste. La voiture démarra et partit en trombe vers l’aéroport de Detroit.
Voilà, il me reste encore quelques épisodes en stock et j´espère écrire régulièrement.
c´est bien.Je suis pas super fan d´hitman mais je trouve t´a fic bien.C´est dommage que tu puisse pas faire en épisode de Blood money!Il est top!
lol c super tu devrai continuer
Je devrais poster la suite aujourd´hui ou demain. Lisez ne soyez pas découragés par un ptit texte comme ça!
I : Ivan Gregorovitch
L’avion survolait l’Atlantique, il était presque vide. Un pilote et un copilote aux commandes, pas d’autres passagers à l’instar de Code 47. Il était sur la banquette, en train de se reposer. Il avait suivi Crooney dans Detroit toute la journée, il n’avait pas dormi depuis 36 heures. Quand le copilote entra, Hitman se redressa aussitôt, en pleine forme après trois heures de sommeil seulement. Il se redressa sur la banquette et le copilote mit une cassette sur la table, sans aucune étiquette, puis retourna dans le cockpit. 47 se leva, pris doucement la cassette et la mit dans le lecteur VHS qui se trouvait sur une table, en dessous d’un écran vide. Il s’illumina presque aussitôt sur une photo de la cible, suivie par la voix de Diana.
-Bonjour, Code 47.
Hitman ne réagit pas, et attendit la suite.
-Votre cible se nomme Ivan Gregorovitch, né le 7 Août 1964 à Vladivostok. Il a travaillé dans les chemins de fer en URSS jusqu’à l’effondrement du bloc communiste. En 1991, à 27 ans, il quitte sa ville natale et part à Moscou, et repère toutes les sociétés qui ont fait faillite. Il les rachète pour une bouchée de pain, et prend tout ce qui lui passe sous la main : boulangeries, usines, entreprises, etc… En quelques années, il a réussi grâce à ses talents commerciaux à les ressusciter, et dispose aujourd’hui d’une fortune estimée à huit milliards de dollars, alors autant dire que les deux millions qu’on nous propose sont presque obsolètes, mais vous vous en contenterez.
Code 47 poussa un petit grognement, il n’aimait pas qu’on profite sur son dos.
-Le commanditaire qui veut son extinction est une des sociétés qu’il a rachetée en 1993, et dont je ne dirai pas le nom. Les informations sont dans le dossier qui vous a été remis, avec des photos. Il est de corpulence moyenne, de taille moyenne, bref, il se fond dans le décor. Il est marié, aucun enfant. Certains prétendent qu’il est stérile, mais nous pensons plutôt qu’il ne veut pas de descendance, il trouve ça dangereux. Jules César en a fait l’expérience.
L’écran changea de photo pour passer à celle d’un grand bâtiment.
-Voici le Sheraton Palace, annonça la voix de Diana. L’un des plus prestigieux hôtels de Moscou. Gregorovitch doit y aller demain, à 20 heures, pour une réunion avec un chef de la mafia du coin, Stepanov, que vous ne devez pas éliminer inutilement, autrement dit : n’y touchez pas. Attention, les mafieux de Stepanov montent la garde en civil, faites donc extrêmement attention. Nous ne vous fournirons pas de fusil W2000 pour cette mission, étant donné que vous devrez tuer Gregorovitch le plus discrètement possible. Evitez de le descendre au .45, et même de l’étrangler. Tentez d’utiliser du poison, Gregorovitch n’est pas cardiaque, et est en pleine forme, vous ne pourrez donc pas profiter de ses points faibles. Nous vous déposerons au pied de l’hôtel en camionnette. La cible se trouve dans la suite royale, sous haute surveillance, soyez donc prudents. Un de nos agents attendra sur le marché du Kremlin, et vendra des épices du moyen-orient. Il aura en sa possession l’argent, ensuite envolez-vous où bon vous semble, nous saurons vous retrouver.
La cassette s’arrêta, et l’écran, qui diffusait des photos de la suite royale et de Stepanov, s’éteignit brutalement. Le copilote revint quelques secondes plus tard et reprit la cassette avec lui, alors que Code 47 mémorisait le visage de la cible. Cheveux coupés courts, la barbe finement taillée, une carrure massive, habillé avec goût. Il faudrait trouver un astucieux moyen pour en venir à bout, mais il saurait le trouver… comme toujours.
Le message est trop long je mets la suite au prochain!
La camionnette roulait vivement dans Moscou, vers le Sheraton Palace. Gregorovitch devait repartir le lendemain, et resterait sûrement avec Stepanov durant de longues heures. Il était 15 heures, Stepanov devait le rejoindre à 20 heures, Hitman avait donc cinq heures pour venir à bout de son contrat. Il pouvait également venir la nuit, et l’étouffer avec un coussin, mais sa chambre serait sûrement surveillée. D’ailleurs les prostituées sont nombreuses à Moscou, et 47 n’était pas sûr qu’il passerait la nuit seul. La camionnette vira soudain à droite et Hitman dû s’accrocher au banc pour ne pas tomber. Il prit son Silverballer qui était sur le sol, puis remplit le chargeur avec du .45 ACP, et fit de même avec quatre autres chargeurs qu’il garda à proximité de son holster. Il prit également le silencieux et le vissa calmement au bout de l’arme, alors qu’il se rapprochait du Sheraton, et tira la culasse en arrière, puis mit la sécurité et le rangea. Il avait également une corde à piano et deux seringues d’anesthésiant, et tous ses petits joujoux : jumelles, crochet à serrures et lunettes de vision nocturne. Il ferma les yeux et respira calmement. Il connaissait les hôtels, savait comment s’y prendre. Il pouvait entrer dans la suite royale depuis une autre chambre, et passer par le balcon. Il faudrait alors crocheter la serrure, ou alors éliminer, non mortellement de préférence, le maître d’hôtel qui portait la clé passe-partout. Il n’aurait pas besoin de risquer sa couverture en demandant le numéro de la chambre à l’employé de l’accueil, il savait où dormait sa cible. Alors qu’il était en train de méditer à la meilleure manière de finir ce contrat assez risqué, la camionnette se mit à ralentir et le chauffeur, russe cette fois-ci, lui ordonna de sortir avec un fort accent slave. Hitman descendit de la camionnette, il était face à l’hôtel, de l’autre côté de la rue. Il se mêla à la foule et attendit de pouvoir traverser près d’un passage piéton. D’après le dossier, il n’y avait pas de détecteurs de métaux dans l’hôtel, mais on le fouillerait peut-être. Même s’il était plus prudent de laisser son arme dans une cachette, il ne pourrait pas le faire ici. Il traversa calmement et entra dans l’hôtel, puis se présenta à l’accueil comme John Pikes, riche américain visitant le pays. Il paya cash et demanda une chambre avec vue, et se retrouva au dernier étage, celui de la suite royale où Gregorovitch devait être actuellement. Il mit son pistolet discrètement dans un tiroir d’une étagère déserte, et sortit sur le balcon. Depuis le printemps, la Russie était un pays très froid. Il jeta un coup d’œil innocent vers la suite royale. Il y avait deux gardes du corps sur le balcon, l’un sur une chaise, l’autre adossé à la barrière. Hitman détourna les yeux. Ils avaient des lunettes à soleil noires et à coup sûr des armes à feu. Il ne pourrait pas passer par là et était sûr que l’entrée de la chambre était encore mieux gardée. Il regarda en dessous, dans le vide. Il y vit la rue, la route, des voitures. S’il trouvait le moyen de jeter Gregorovitch d’ici, il faudrait qu’il soit très discret, ses cris durant sa dernière chute alerteraient autant les passants que les mafieux qui devaient tourner devant sa porte comme des chiens. Il pourrait peut-être se servir de quelqu’un d’autre, par exemple empoisonner son dîner grâce à un cuisinier distrait. Il était quasiment certain qu’il se ferait livrer dans sa chambre. Mais comment trouver quel repas était le sien, et comment savoir s’il n’avait pas un goûteur ? Il y avait tant de manières de tuer un homme, mais si peu réalisables. Lorsqu´on tue pour l´argent, il n´y a plus de règles. Il pourrait très bien l’abattre au Silverballers et se contenter des cinquante mille, mais ce n’était pas dans ses habitudes. Pourrait-il se faire passer pour Stepanov ? Il ne savait pas à quoi il ressemblait, et même si c’était le cas, il devait prendre le risque que ce soit son premier entretien avec Gregorovitch, sinon il serait démasqué et eux ne se priveraient pas d’ouvrir le feu. Code 47 retourna dans la chambre et se coucha sur le canapé, les mains derrière la tête. Il était trop bien gardé, mais il en avait vu de bien pires. La question était maintenant de savoir comment faire sortir les gardes sans la cible. Une alarme incendie les ferait tous sortir en même temps, et faire diversion d’une autre manière était trop risqué. Il lui restait encore cinq heures, et il décida d’aller faire un tour dans l’hôtel. Il partit au rez-de-chaussée, et observa trois mafieux à l’entrée de l’hôtel. Il repartit vers le restaurant, où il en trouva sept. Sept ? Pourquoi en mettre plus du double à un endroit inutile ? Il devait forcément se passer quelque chose. 47 se mit à une table et attendit. Il observa les alentours, quand une ombre s’approcha perfidement de lui. Par réflexe, il mit la main dans sa veste et empoigna sa corde à piano. Il s’apprêtait à attaquer l’homme quand celui-ci lui demanda :
-Qu’est-ce que je vous sert monsieur ?
Hitman se calma, ce n’était qu’un serveur. Il arrêta son geste et rangea sa corde dans son Armani. Mieux valait rester discret.
-Un café, noir, et surtout très serré.
-Bien, je vous l’apporte tout de suite.
47 se calma. Il sentait mal cette mission, et ce genre de pressentiment était bien mauvais. Il avait déjà été obligé de finir certaines missions en bains de sang, tuant parfois des innocents. Il observa à nouveau les mafieux. Deux près de l’entrée, trois au fenêtres, un au fond de la salle et un au bar. Ils couvraient toute la surface, aucun échappatoire. Apparemment les informations de Diana étaient erronées. Soit ces gardes avaient cinq heures d’avance, soit l’espion qui avait récolté les infos avait été berné. 47 resta à sa place, et prit le journal qui traînait sur une table voisine, et s’y enfonça tout en observant la salle. Le serveur ammena son café, dont l’odeur subtile lui remonta aux narines. Il était noir, et reflétait son visage, d’une dureté extrême. Code 47 lâcha le journal et but une gorgée, le liquide s’engouffra dans sa gorge, lui réchauffa quelque peu son âme. Soudain il vit Gregorovitch entrer, et faillit recracher le café à travers la salle. Il toussota poliment et reposa la tasse, puis reprit son journal. Il était assez loin de lui, de l’autre côté du bar. Après lui vint un autre homme, les cheveux jusqu’aux épaules, des lunettes à soleil sur les yeux, avec une faible carrure, ce devait être Stepanov. Ils s’installèrent à une table, et le mafieux qui faisait la garde au fond prit place une table à côté. Hitman s’appliqua à faire semblant de lire son journal, l’un des gardes mafieux avait sûrement observé tous les clients du restaurant. Il y avait un homme moustachu dans un coin, un couple dans l’autre et un vieil homme qui buvait sa quatrième bouteille de vin. Stepanov et Gregorovitch se serrèrent la main et commencèrent à parler. Ils le faisaient à voix basse, mais tout en gardant un air naturel, ce n’était sûrement pas la première fois que Gregorovitch traitait avec la mafia. Hitman but calmement son café, tranquillement, longuement. Au bout d’une demi-heure il l’avait fini, et feuilletait encore son journal. Sa cible continuait à discuter, et mangeait le repas qu’elle avait commandé avec délicatesse. Dix minutes plus tard, 47 replia son journal et sortit de la salle, se dirigeant vers les toilettes. Il entra dans une cabine et réfléchit. S’il attirait Gregorovitch ici, il pourrait l’endormir et le tuer ailleurs, mais Stepanov devait sûrement l’attendre, c’était donc risqué. Il pouvait également trafiquer les lampes pour faire passer un courant électrique dans l’eau, mais cela ne serait pas suffisant pour le tuer. Et il n’avait pas de vomitif sur lui… Il fronça les sourcils, si les informations sur le rendez-vous étaient erronées, Stepanov et Gregorovitch pouvaient repartir à tout moment. Il était dans l’impasse et le temps était compté. Il décida de retourner dans sa chambre, prit son Silverballer et l’installa dans son holster, puis retourna sur le balcon. Les gardes avaient disparu, et les balcons étaient très peu espacés. Il sauta rapidement sur le balcon adjacent et jeta un coup d’œil vers la chambre, il n’y avait personne. Il fit de même avec les deux autres balcons avant d’atteindre celui de la suite royale. La porte du balcon était décorée de bois blanc avec de larges rideaux sur les côtés. Hitman s’accroupit, et entrouvrit le voile d’une main, observant l’intérieur de la suite. Il y avait quatre gardes, trois sur un large sofa qui regardaient la télévision, et un autre en train de boire ce qui semblait être de la vodka dans la cuisine. Immédiatement Code 47 eut un déclic, et ré-enjamba rapidement le balcon, puis tous les autres afin de revenir dans sa chambre. Il se rua dans la salle de bain et ouvrit la pharmacie. Il n’y avait pas de poison, mais assez de médicaments pour calmer un éléphant. Il prit les plus puissants, puis sortit sa seringue et la vida d’un tiers dans le lavabo. Il tira sur l’appui de la seringue jusqu’à le faire sortir, et y mit quatre cachets du plus puissant somnifère qui furent dissolus dans l’anesthésiant, puis y mélangea divers autres médicaments, jusqu’à y verser une lampée d’eau de javel trouvée dans la cuisine. Il fallait maintenant trouver le moyen de le faire avaler à Gregorovitch, et quel meilleur effet pour des médicaments qu’une bonne bouteille de vin ? Quinze minutes après s’être absenté du restaurant, Hitman était de retour au rez-de-chaussée et observa les deux hommes qui continuaient de manger. Les cuisines étaient situées à côté. Il regarda dans le couloir que personne ne le regardait, et entra dans la porte où était noté en russe : « Cuisines – Accès interdit ». Il était à présent entouré de fumets de toutes sortes. La cuisine était composée de trois rangées de tables de travails où étaient présents lavabos fours et autres réfrigérateurs. Il y avait deux cuisiniers dans son champ de vision. Un qui lui tournait le dos et un autre posté de côté, mais à l’opposé de la pièce. 47 s’approcha furtivement du jeune cuistot qui lui tournait le dos, mit sa main gantelée sur sa bouche et lui enfonça la seringue non empoisonnée dans la nuque. Sa victime eut à peine le temps de lever les bras du poisson qu’il coupait que ses mains retombèrent inertes. Il cria, mais le son fut assourdi par la main de l’assassin silencieux. L’autre cuisinier n’avait rien remarqué, et quand il se retourna trente secondes plus tard pour demander à son collège où il avait mis la moutarde, celui-ci avait disparu. Il fut mystérieusement remplacé par un autre homme, au teint pâle et au visage froid.
-Qui êtes-vous ? demanda-t-il.
-Je m’appelle Yevenev, je remplace mon ami qui a dû s’absenter pour une urgence.
-Ah bon ? Vous êtes nouveau ?
-Oui, depuis ce matin. On ne vous a rien dit ?
Tout marchait comme sur des roulettes.
-Non… et Boris, que lui est-il arrivé ?
-Il vient d’apprendre qu’on a percuté sa voiture qui était parquée.
-Dans le parking de l’hôtel ?
-Encore un chauffard qui vient de l’Ouest !
L’autre cuisinier était vieux, il avait vu la Guerre Froide, il fallait le mettre en confiance.
-Oui, dit-il en riant. Ils ne nous ont amené que des embouteillages et des fast-food ceux-là ! Bon, finissez de préparer la truite maintenant le couple de la table 4 attend !
Hitman fit semblant de couper le poisson jusqu’à ce que le vieux cuisinier parte. Boris était dans une cabine des toilettes en caleçon, en sécurité. Il observa la pièce avant de trouver une piste excellente ! Un plateau qui était destiné à la table 9, autrement dit celle de Gregorovitch s’il ne se trompait pas. D’après ce qu’il avait remarqué, Stepanov ne buvait pas, il resterait donc en vie, comme Diana et l’Agence le souhaitaient. Hitman sortit la seringue empoisonnée de sa poche et pris la bouteille de vin qui se trouvait sur le plateau. Il enfonça doucement l’aiguille de la seringue dans le bouchon en liège, jusqu’à ce qu’il en vit le bout sortir de l’autre côté. Il vida ensuite lentement la seringue, la ressortit calmement et se dirigea vers les toilettes. Il se déshabilla, remit son Armani et garda la seringue empoisonnée vide, laissant à Boris ses habits éparpillés sur son corps. Il partit ensuite dans le hall, relié directement au restaurant par une large ouverture. Il s’assit sur une chaise, prit un magazine et commença à le lire, jusqu’à ce qu’il voie le serveur apporter le plateau à la table neuf. Quatre minutes plus tard, alors qu’il lisait un article sur les méfaits de l’alcool, il entendit quelqu’un étouffer et vit le mafieux du bar courir à l’autre bout de la salle. Hitman se leva ensuite, rangea le magazine avec le plus grand calme et partit en direction du marché du Kremlin.
C´est excellent!je prend un grand plaisir a lire ca!Tu écri trés bien!Félicitations!
moi jvé pas le lire en tou cas pas maintenan il é 1h20 du mat
Vraiment bien Thunder, on repère quelques clins d´oeil aux opus de Hitman et on retrouve bien l´ambiance avec un 47 inquiétant et un contrat à la hauteur de sa classe, franchement bien, continue
j´aime bien ta façon d´écrire et ta fan fic est bien continue !
génial il devrai te prendre pour le scénario chez eidos vivement le suivant
C´est tout bonnement excellent ! C´est de toute beauté ! La preuve j´étais super crevé ce soir mais j´ai fait l´effort de tout lire enfin ce ne fût mm pas un effort mais un plaisir ! WAW continue !
Tu décris un 47 comme tout le monde l´aime et l´intrigue pour les contrats sont super ! Et puis tu as de bonne idées, les descriptions des envirronements sont clairs précises bref du beau boulot !
Merci c´est flatteur! ^^
La suite est moins cool pour 47 par contre...
Salut ThunderStriker, voila comme je l´ai écrit hier, j´ai très apprécié tes textes mais un peu après les avoirs lu j´ai remarqué des incohérences. Oh bien sur ne prend pas mal mes remarques, je t´en fait part uniquement pour ajouter plus de crédébilité dans ton texte bien que celle-ci soit bien présente. Et puis je sais bien que lorsque l´on écrit quelque chose et que l´on a la tête dans la feuille certains détails nous paraissent logiques alors qu´un oeil extérieur peut se rendre compte de certaines choses.
Maintenant libre à toi d´en prendre compte ou non !: )
- La première incohérence que j´ai remarqué se trouve dans le premier contrat, à la fin ou 47 est confronté à un groupe de voyous (scène d´action très bien écrite). Le truc c´est que tu écris que que 47 en tue 2 et laisse partir les autres mais croist-tu que 47 peut se permettre de laisser autant de témoins?
- Les autres se trouve dans le deuxieme contrat. Une m´a frappé : c´est la scène où 47 s´assoit la première fois à une table et sent une ombre suspecte se glisser derrière lui et il est prèt à s´armer de la corde de piano. C´est vrai 47 à de quoi être parano mais ce que je repproche à cette scène c´est le choix de l´arme, la corde de piano. Si l´ombre provenait d´un ennemi j´imagine mal la scène ou 47 se lève devant tout le monde s´arrange pour être dans le dos de l´ennemi et l´étranglé (ca dure quand mm 10 sec) en plein resto. Peut-être que choisir le pistolet serait plus judicieux.
- Et puis 47 reste une demi-heure pour boire un café, ne crois-tu pas qu´un garde trouverait son attitude suspecte en fin de compte.
- Dans la cuisine 47 endort un des cuisiniers mais ce qui me chiffone c´est que 47 prend le risque de l´endormir alors que le collègue était dans la même pièce. oui je sais il lui tourne le dos mais il y´a tellement de raison pour qu´il se retourne ; le couteau qu´il doit utilisé est derrière lui, il doit soudain s´adressé à son collègue etc... Par contre une fois que 47 fut déguisé tu as donné de bon arguments pour que l´autre ne le suspecte plus.
- Et la dernière c´est le fait que 47 puisse percé le bouchon de liège avec sa seringue, déja avec un ouvre bouteille c´est pas évident. En même temps je sais bien que c´est pas évident de trouvé un moyen de l´empoisonné surtout lorsque l´on sait qu´au resto une bouteille de vin est tj ouverte devant le client !
Enfin à part ca c´est super !
Non je ne prends pas mal tout ça au contraire j´aime bien qu´on ne fasse des critiques constructives. En premier j´aimerais bien sûr préciser que c´est romancé, décrire un contrat de Code 47 trait pour trait comme dans le jeu, ce serait un peu plus ennuyeux.
Pour les coup des jeunes voyous, c´est vrai que c´est pas si logique que ça, mais ils n´ont rien à voir avec son contrat, ce n´est pas comme s´il laissait partir un témoin de son meurtre.
Pour le coup de la corde à piano, si tu relis le texte tu verrais qu´il a laissé son Silverballer dans sa chambre, et je pense que Hitman peut aisément étrangler un ennemi même par devant, bien que ceci ne soit pas utilisé dans le jeu.
Pour la bouteille de vin j´y ai aussi beaucoup pensé, le bout de l´aiguile devait être super long pour percer le bouchon c´est vrai! ^^ Mais s´il l´aurait enlevé pour y mettre le poison, Gregorovitch aurait remarqué qu´on aurait touché à la bouteille et ne l´aurait peut-être pas bue! C´était pour rester cohérent avec le reste!
Je vais me remettre à écrire, j´en suis au 4e chapitre.
Ah oui, étant donné que les cours recommencent demain, je passerai moins sur le topic, et je devrais poster les épisodes le week-end!
Salut ThunderStriker, Je suis heureux que tu ne prennes pas mal mes remarques.
Pour les voyous je pense qu´ils sont en fait des témoins potenciels pour l´enquête de police future sur le meutre de la cible. Pcq les voyous pourront témoigner contre 47. Puisqu´en toute logique c´est lui l´assassin.
C´est vrai tu signales que 47 laisse son ballers dans la chambre mais je crois que c´est l´enemble de cette scnène qui me chiffone, pcq une ombre qui se glisse derrière 47 doit être assez fréquent : les trajets qu´il fait dans la rue etc... donc 47 pourrait se méfier de toutes les ombres. Et puis si un tueur aurait décidé de tuer 47, ce n´est pas intelligent de le faire en plein resto car comme 47 il a une notoriété à préserver.
Donc je pense que tu devrait supprimer cette scnène et la replacer dans un autre lieu.
Pour le bouchon de vin j´avais pensé dans ma remarque qu´enlever le bouchon avant le service est irrégulier ds le domaine de la restauration et j´avais signalé sa difficulté
"En même temps je sais bien que c´est pas évident de trouvé un moyen de l´empoisonné surtout lorsque l´on sait qu´au resto une bouteille de vin est tj ouverte devant le client !"
Mais as-tu pensé à peut-être injecté dans le produit dans le plat. Je sais que celui qui ne boit pas doit rester en vie mais tu peux supprimer l´ajout d´eau de javel comme ça celui qui boit fera le mélange : plat + médicament + alcool =
et l´autre fera : plat + médicament =
A+ et bonne rentrée des classes et vivement que tu postes tes autres chapitres.
pour les voyous , c´est clair qu´ils vont pas le dire à la police , eux memes c´est des criminels c´est logique (cebond).mais franchement elle est trop bien ton histoire thunder, continue , c´est vrai que y´a pas beaucoup de personnesur le forum qui lit car les paro ca intéresse plus mais là on sent vraiment le film de tueurs à gages ! continue.
meme le serveur dans le resto , il a droit de se méfier de tout le monde code 47 quand meme.