Note de la rédaction
Spécifications | |
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Technologie de touche | Mecanique Cherry MX Red / Brown |
Rétroéclairage | Oui, Rouge |
Raccourcis multimédia | Oui, partagés |
Raccourcis macro | Non |
Anti-ghosting - Prise en compte simultanée des touches | Oui, NKRO |
Connectique requise | 2 ports USB |
Port(s) USB | Oui |
Fréquence d'interrogation max. | 1000 Hz |
Port(s) audio | Non |
A une période où les rayons de nos magasins en ligne ne se remplissent plus que de périphériques aux options de rétroéclairage clinquantes, le clavier Corsair STRAFE fait clairement figure d’ovni. Un statut qui est loin de nous déplaire, tant il nous rappelle que la simplicité et la sobriété ont parfois aussi du bon.
Que cela soit clair : nous n’avons jamais été de grands fans de cette mode, qui a consisté ces derniers mois à intégrer des rétroéclairages multicolores sur la plupart des modèles de claviers mécaniques dits « gaming ». Au-delà d’un apport esthétique qui ne nous paraissait pas forcément évident, la perte de fonctionnalité (plus de port USB) et la flambée des tarifs qui a accompagné ce mouvement, nous avait notamment laissés plus que perplexes. Aussi, lorsque nous avons vu arriver à la rédaction ce nouveau modèle de clavier mécanique estampillé Corsair, avouons-le, nous n’avons pas pu retenir un petit soupir de satisfaction. Car le STRAFE, c’est son nom, marque un retour à certains fondamentaux qui nous manquait : un design plus rationnel, certes moins coloré, mais aussi moins cher, et tout aussi fonctionnel.
Ainsi, et pour commencer, le STRAFE adopte une robe noire et rouge du plus bel effet. La construction est également difficilement critiquable : les éléments plastiques qui composent son châssis arborent une jolie surface très légèrement granuleuse, et les assemblages ne laissent apparaitre aucune fausse note. Quant au rétroéclairage, rouge uni, il s’accorde parfaitement avec l’ensemble, et restera configurable touche par touche si l’envie vous en prenait, via le logiciel CUE fourni.
Continuons notre tour du propriétaire avec les options de raccourcis disponibles : en haut à gauche, on trouvera un bouton dédié à la désactivation de la touche Windows, ainsi qu’un autre grâce auquel on pourra modifier à la volée l’intensité du rétroéclairage, sur 4 niveaux. Les habitués de la marque remarqueront également que contrairement à ce qui se faisait sur ses précédents claviers, Corsair a décidé d’intégrer les raccourcis multimédia aux touches de fonction. Un élément qui restera anecdotique s’agissant des commandes pause, ou lecture. Un peu moins pour ce qui concerne le réglage du volume. Le fait d’avoir accès à une commande directe pour gérer cette fonction restait bien pratique, quand on n’avait pas la chance de pouvoir le faire via son casque ou un quelconque boitier audio. Par contre, le STRAFE proposera un port USB, une option qui avait malheureusement un peu disparu des claviers Corsair ces derniers temps.
Et sur le plan de la qualité de frappe, nous demanderez-vous ? Là encore, Corsair fait appel à des technologies éprouvées, en l’occurrence, des interrupteurs Cherry MX Red, et sans surprise, ces derniers se comportent comme d’habitude : la frappe est légère, le retour est excellent, et l’on y tape notre texte, comme l’on jouerait une partition de piano bien rodée. Un vrai plaisir ! Certes, cette gamme de touches n’est pas la moins bruyante, mais elle représente malgré tout l’un des meilleurs compromis, à ce niveau et sur ce type de technologie. En bonus, signalons que Corsair fournit avec son clavier un jeu de touches de remplacement, qui auront la particularité de disposer d’une surface légèrement inclinée et en relief. Dans un FPS, cela permettra par exemple au joueur de mieux différencier les touches ZQSD, généralement réservées au déplacement d’un personnage, des touches A, E, R, ou F, dédiées à des actions spécifiques. L’effet est certes très léger, mais il est là, et l’installation de ces touches spéciales aura l’avantage de ne pas gêner la frappe.
Deux bémols toutefois côté ergonomie : premièrement, Corsair a fait l’impasse sur le repose-poignet, et l’absence de cet élément de confort pourra sans doute en déranger certains. Ensuite, les pattes permettant l’inclinaison du STRAFE n’étant pas doté de patins, leur déploiement fait perdre de la stabilité au clavier. Ce n’est pas dramatique, dans la mesure où ce dernier ne glisse pas en utilisation, mais il vaut mieux le signaler.
Derrière, il ne reste plus qu’à aborder la gestion logicielle, qui restera certes complète, mais que l’on exploitera finalement peu, compte tenu des fonctionnalités relativement basiques du STRAFE. Le système CUE permettra ainsi à son utilisateur de créer des macros complexes, de programmer des séquences de rétroéclairage, ou de réassigner chaque touche (ou de les désactiver), et de sauvegarder cette configuration dans la mémoire du périphérique, configuration qui se réactivera automatiquement au lancement d’un jeu choisi. L’interface n’est pas ce que l’on a connu de plus ergonomique, mais elle fait le job, comme on dit. Au final, avec un tarif d’accès autour des 120€, le STRAFE est un candidat idéal, pour qui souhaite s’essayer au confort d’un clavier mécanique sans trop débourser, sachant que si notre exemplaire de test intégrait des interrupteurs MX Red, le STRAFE est aussi disponible en version MX Brown.
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Points forts
- Design avenant et sans fioriture
- Présence d'un port USB
- Confort de frappe impeccable en Cherry MX Red
- Prix tout à fait raisonnable
- Touches de remplacement fournies
Points faibles
- Pas de touches dédiées pour les fonctions multimédia
- Pas de repose-poignets