L'un des meilleurs jeux mobiles de 2012 est de retour ! Un an après Jungle Run, voilà donc Rayman Fiesta Run, une suite qui ne bouscule pas la donne mais étend le délire à de nouveaux parcours totalement fous.
A sa sortie, Rayman Jungle Run avait bluffé un peu tout le monde autant par la qualité de sa réalisation que par la puissance de son gameplay pourtant réduit à sa plus simple expression. Avec Rayman Fiesta Run, le même constat s'impose. Visuellement, c'est toujours aussi magnifique. Le moteur UbiArt Framework démontre une fois de plus qu'il est capable de merveilles en affichant des décors multi-plans gorgés de couleurs et en donnant vie à une galerie de personnages rigolos. Du côté sonore, c'est aussi la fête avec des thèmes encore bien délirants repris des épisodes Rayman Origins et Rayman Legends. On a donc droit à du ukulélé, à des cuivres de mariachis ou à des solos de guimbarde ! L'ambiance est donc assurée et colle parfaitement au thème "Fiesta" choisi pour cet épisode.
Il court, il court, le furet, man !
Suivant le principe de Jungle Run, notre personnage court tout seul. Au départ, le joueur ne doit alors s'occuper que de ses sauts. Puis au saut vient s'ajouter une touche pour frapper. Puis un peu plus tard, le héros apprend à faire l'hélicoptère avec ses cheveux et il suffit de laisser la touche de saut appuyée pour tranquillement planer. En jeu, alors que le héros dévale à toute allure le niveau, tout est finalement question de réflexes pour déclencher la bonne action au moment précis. De réflexes, et de mémoire aussi. Car il faut bien l'avouer, même si les niveaux sont courts, ils sont tous remplis de pièges et c'est souvent l'apprentissage par l'erreur qui permet de s'en tirer la fois d'après. A force de recommencer les niveaux, on mémorise forcément la position de la moindre embûche qui nous attend et on sait à quel moment sauter / frapper / planer pour passer l'obstacle.
Le but n'est pas simplement d'atteindre la sortie de chaque zone, mais aussi de ramasser les 100 Lums qui virevoltent sur le parcours, ce qui demande de redoubler de précision à chacun de ses sauts. Bondir un peu trop tôt ou un peu trop tard fait généralement rater un précieux Lums. Heureusement, les chargements sont minuscules et permettent de recommencer le niveau en une seconde. Les Lums capturés peuvent servir de monnaie d'échange pour acheter des bonus capables d'aider les joueurs en difficulté. Il est par exemple possible de s'offrir un ou plusieurs poings volants, un ou plusieurs cœurs (pour encaisser les coups), ou même un tracé indiquant où est quand sauter / frapper pour terminer le niveau à 100 %.
Récupérer les Lums permet aussi de libérer des Ptizètres et d'avancer sur la carte générale du monde pour débloquer de nouveaux niveaux. Grâce à cette map, les niveaux ne doivent pas obligatoirement être joués dans l'ordre. On peut très bien piocher à droite et à gauche parmi les zones déjà ouvertes, histoire de ne pas bloquer bêtement face à un défi trop épicé. Enfin, terminer un niveau à 100 % ouvre l'accès à une version "Invasion" dudit niveau avec bien plus de dangers à éviter. En parlant de niveaux, les 72 niveaux (Invasion compris) que comporte l'aventure se déroulent principalement dans des environnements chauds (cuisine mexicaine, barbecue, etc.) au milieu de piments, de saucisses et de flammes folles. Certaines zones permettent toutefois de se rafraîchir quelques instants en courant sur la glace en évitant pastèques et agrumes gelés sur la banquise.
Points forts
- Vraiment beau
- Les musiques délirantes
- La jouabilité très accessible
- Les bonus en cas de secours
Points faibles
- Honnêtement, je ne vois pas
Rayman Fiesta Run confirme l'énorme bien que l'on pensait déjà de Jungle Run. Tout aussi accessible (voire un peu plus grâce à l'apparition de bonus), cette suite se montre aussi accrocheuse que son aîné avec des niveaux vraiment fun à parcourir. La difficulté est bien là pour terminer le jeu à fond, mais la progression se fait toujours avec un plaisir énorme, merci à la réalisation sans faille et à la jouabilité impeccable.