Qu'on se le dise, Forza Motorsport 4 ne devrait pas bouleverser outre mesure les habitudes des fans de la série ! Si Kinect va jouer un petit rôle, si tout un tas d'aspects vont être améliorés dans cet opus, il ressemblera d'assez près à son aîné, pour le meilleur comme pour le pire (si on peut vraiment parler de "pire" dans le cas de l'excellente série de Turn10). En effet, il n'est pas vraiment l'heure d'une remise en question, mais plutôt d'une recherche perpétuelle de perfection couplée à l'idée d'inclure Kinect dans la simulation auto. D'un côté, un maximum d'efforts est consenti pour remettre à jour le moteur et le contenu du jeu et de l'autre, tout est mis en œuvre pour que les joueurs occasionnels aient envie de s'essayer à la course auto, sans que cela n'impacte l'expérience des initiés. Eh oui, car si l'accessoire aura sa place dans Forza 4, ce ne sera qu'en complément du gampelay de base. Autrement dit, la série ne se casualise pas, elle tente tout simplement d'attirer un public plus large. C'est différent.

Kinect sera utilisable à la fois in-game, en tendant les bras parallèlement comme si l'on tenait un volant ou dans l'Autovista, le garage interactif du jeu. Si la démo qui nous a été faite se contentait d'une navigation classique au pad, on nous a précisé qu'il serait possible de tourner autour des voitures en mimant les déplacements devant la caméra. Vous pourrez également ouvrir les portes, démarrer le moteur et pointer différentes parties de la carrosserie pour recevoir des informations sur la caisse : modèle, année, prix, spécificités...), le tout en gesticulant devant Kinect. D'ailleurs, cette petite séance a permis à Turn10 de mettre en avant le souci du détail au niveau de la modélisation des voitures. Force est de constater qu'un palier a été franchi et même si certains intérieurs manquent encore de textures et de petites retouches, l'ensemble est enthousiasmant. Un boulot monstrueux a notamment été fait sur les ombres et les lumières, principalement en vue cockpit, toujours aussi immersive. En se déplaçant autour de la voiture, on peut suffisamment zoomer pour apercevoir les entrailles de la belle et fantasmer notamment sur les étriers de frein à moitié cachés derrière les jantes alu. Tout simplement superbe.

Le gameplay ne devrait de son côté pas être énormément retouché et conservera son petit côté arcade qui rend la série aussi accessible que réaliste. Toutefois, la physique des voitures devrait gagner en crédibilité grâce à quelques ajustements au niveau de leur suspension, notamment. Kinect permettra de son côté au joueur de tourner la tête sans avoir à lâcher le volant pour vérifier ses angles morts ou anticiper sur un virage serré. C'est le Head Tracking. Dans tous les cas, Forza Motorsport 4 s'articulera principalement autour d'un mode World Tour qu'on nous promet extrêmement varié et beaucoup moins linéaire et prévisible que dans les précédents épisodes. La variété des courses devrait y être pour beaucoup ainsi que l'obligation de faire certains choix dans la Carrière, personnalisant nettement l'expérience. L'accent sera également mis sur la communauté avec le mode Car Club. Il sera question de créer un groupe de pilotes et d'en défier d'autres, en ligne. Une interface résumera les performances de l'équipe et son classement online. Le multijoueur de base pourra de son côté accueillir jusqu'à 16 utilisateurs, soit deux fois plus que dans Forza 3 ! Bonne nouvelle, non ?