Sans aucun doute, l’homme chauve-souris va frapper encore très fort dans cette nouvelle aventure dont nous avons pu découvrir trente minutes de gameplay particulièrement prometteur. Au programme : esthétique grandement améliorée, personnages encore plus charismatiques, baston désormais ultra dynamique, sans oublier davantage d’exploration et de mystères à résoudre…
Tout d'abord, exit Arkham Asylum ! Désormais, l'histoire se déroule dans Arkham City, une section de la ville de Gotham dirigée par Hugo Strange, dans laquelle ont été placés les prisonniers de l'asile et du pénitencier de Blackgate. Ceux-ci ont organisé leurs propres lois et gèrent les lieux de manière quasi autonome. Le justicier masqué débute la démo en ces lieux et, du haut d'un immeuble, observe les environs. Bonne nouvelle : le super-héros commence avec la quasi-intégralité de son équipement et de ses gadgets, qui s'inscrivent sur la gauche de l'écran et qu'il est possible de sélectionner à l'aide du joystick. Toutefois, on s'aperçoit vite que certains d'entre eux ont été boostés. Ainsi, outre le Batarang radio-commandé que Batman possédait déjà dans le volet précédent, on découvre une nouvelle version du séquenceur cryptographique. Ce dernier permet sous forme d'hologrammes de détecter la source d'un signal et de l'intercepter. Par ailleurs, un nouveau grappin fait son apparition : plus dynamique qu'auparavant, il permet de filer à toute vitesse dans les airs et de s'accrocher à n'importe quel élément du décor très facilement (attention toutefois, Batman n'est pas Spider-Man et a besoin d'un vrai point d'attache pour se balancer).
En recourant à sa vision radiographique bleutée qui permet de distinguer notamment silhouettes humaines et sources de chaleur, Batman est toujours capable de scanner et d'analyser les indices alentour. D'ailleurs, au début de la démo, il aperçoit en contrebas un homme agressé par des voyous. Et parmi ces derniers, un gaillard qui irradie en vert, signe qu'il détient des informations capitales. N'écoutant que son sens de la justice, le super-héros s'élance alors dans les airs en planant à l'aide de sa cape magnifiquement déployée. Puis soudainement, il se met en position de torpille et fonce à toute vitesse vers le sol. Le joueur découvre alors stupéfait un nouveau mouvement spectaculaire du justicier. Durant la démo, il y en aura bien d'autres. Par exemple, lorsqu'il fond sur l'ennemi depuis les airs, Batman peut désormais exécuter deux attaques au choix : une Drop Attack (un méga coup de pied sur la tête) mais aussi une attaque en vrille le faisant littéralement atterrir sur le corps de l'ennemi qui s'étale alors de tout son long. Après s'être débarrassé des voyous lors de combats plus rapides qu'avant et dont les enchaînements de coups semblent plus aisés, Batman interroge le vilain puis parle avec Jack Ryder qu'il vient de secourir. Ce personnage, qui fait une apparition éclair dans le chapitre précédent, n'est autre qu'un journaliste qui tourne un reportage sur le passé criminel du Joker. Il semble indiquer au héros la présence proche du vilain Double-Face. Batman file donc à la rencontre de ce dernier, tandis que le joueur découvre lors d'une cinématique, que Catwoman, suspendue par les pieds, est retenue prisonnière par Double-Face. Arrivé sur place, l'homme chauve-souris commence par mettre hors d'état de nuire les sbires de ce dernier qui arborent d'ailleurs une tenue semblable à leur chef (les gangs d'Arkham City semblent s'identifier quasi physiquement à leur leader). Le joueur découvre alors avec ravissement de nouvelles attaques du justicier masqué....
Après avoir pris soin d'éliminer les adversaires les plus dangereux, armés de machettes ou de pistolets (qui apparaissent en jaune sur le scanner), Batman s'amuse à castagner sévère les hommes de main de Double-Face. Tantôt il retourne rapidement leur arme contre eux (batte de base-ball, matraque...), tantôt il leur administre une des prises inédites dont il a le secret. Comme un " Beat Down " (au corps-à-corps, on presse deux touches en même temps tout en tapotant la seconde) qui déclenche une avalanche de coups sur l'ennemi et le met K.O. d'un super uppercut. Ou un Double Takedown (Batman arrive discrètement par derrière et fait se cogner entre eux deux ennemis pour les faire s'évanouir). Ou encore un Silent Takedown (de manière furtive, au-dessus de l'ennemi, Batman peut étrangler d'un seul coup l'adversaire à l'aide de ses deux jambes). Surprise : Catwoman se libère finalement par elle-même tout en griffant violemment le visage de Double-Face. Dans la foulée, Batman neutralise le super-vilain. S'ensuit alors un dialogue séducteur entre Catwoman et notre héros. Tout à coup, un coup de feu retentit et, sans l'intervention in extremis de Batman, Catwoman rejoignait ses ancêtres. Car la balle tirée par la fenêtre semblait lui être destinée. Mais d'où peut-elle bien venir ? Une question à laquelle répond le justicier en se mettant en mode Détective. Le joueur doit alors faire un focus sur le trou dans la fenêtre et l'impact au sol, afin de découvrir la trajectoire de la balle et trouver ainsi sa provenance (au passage, l'effet à l'écran est superbe). Une fois cette dernière identifiée, Batman est sur le point de se mettre en route. Mais il remarque au dernier moment la silhouette d'un homme à travers le sol. Cet inconnu constitue une des nombreuses surprises de l'aventure...
Surnommé Calendar Man (" L'Homme-calendrier "), cet individu qui réside mystérieusement au sous-sol du bâtiment a pour particularité de raconter des histoires les jours de fêtes, mais dans la vie réelle ! Ainsi, si vous jouez au jeu le jour de la Saint Patrick, St Valentin, Noël ou jour de l'An, et si vous allez voir le bonhomme, celui-ci ne manquera pas de vous raconter une histoire différente pour chaque fête ! En ajoutant les innombrables trophées de l'Homme-Mystère qui pullulent à travers Arkham City ou encore les probables lieux secrets à explorer ou challenges à relever, nul doute que l'aventure devrait afficher une durée de vie plus que convenable. D'autant que l'univers d'Arkham City est cinq fois plus grand que celui du jeu précédent, que c'est un monde ouvert et que l'on peut l'explorer dans n'importe quel sens. Bref, après avoir rendu visite au Calendar Man, Batman repart dans les airs pour s'accrocher à un hélicoptère. Ce qui lui permet d'observer la ville de haut en usant de sa vue spéciale. Le justicier masqué découvre alors de l'agitation au sein d'une cathédrale. Il s'agit d'Harley Quinn, plu sexy que jamais dans sa nouvelle tenue, accompagnée de quelques comparses armés qui gardent des otages ligotés. Alors que notre héros arrive, Harley s'éclipse tandis que ses hommes de main, impressionnés par Batman, se mettent alors à dialoguer tout en le pointant avec leur pistolet. Ce qui vaut au joueur, à ce moment précis, une longue séquence délicieuse (s'il n'appuie pas sur un bouton pour la couper). Car les vilains veulent se mettre d'accord sur le fait de tirer sur celui-ci avant qu'il disparaisse. Batman lance alors sur le sol des granulés de fumigène, un nouveau gadget qui crée très rapidement un écran de fumée, puis s'agrippe au plafond et commence par éliminer l'un après l'autre chaque méchant. Le joueur réalise au passage qu'il n'y a plus besoin d'explosifs pour détruire un mur fragile, mais que les simples poings de Batman suffisent désormais amplement. Finalement, après avoir libéré les otages, le justicier monte au sommet de l'église pour découvrir que le fusil sniper est en réalité commandé à distance. En scannant l'arme, il voit un message du Joker qui fait déclencher automatiquement un compte-à-rebours. Avant que n'explosent les lieux, Batman a juste le temps de plonger par la fenêtre. Ce qui constitue à la fois le dernier mouvement inédit du justicier, mais également la dernière scène de cette démo tellement passionnante mais bien trop courte. Inutile de préciser que nous sommes sur des charbons ardents pour découvrir la suite...
Tout simplement ébouriffante ! Cette démo d’une trentaine de minutes d’Arkham City nous a convaincus que non seulement le jeu tiendrait toutes ses promesses mais surtout qu’il en proposerait bien d’autres encore plus bluffantes. Une future bombe aux graphismes fins et détaillés (voir le travail splendide sur les effets d’ombres et de lumière) et à la bande-son digne d’un vrai film (la musique est géniale et les voix des acteurs reflètent à merveille les personnages, en particulier celle de Double-face dont l’intonation change rapidement pour symboliser la dualité intérieure du personnage). Top !