THQ nous a présenté une nouvelle fois le quatrième épisode de Red Faction lors de son événement de New York il y a peu. L’occasion de faire le point sur l’évolution de la série et découvrir ce qui nous attend en mai sur la planète rouge.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que la série Red Faction évolue. D'abord un jeu de tir à la première personne, il est passé par l'étape jeu à la troisième personne en environnement ouvert avant de devenir un TPS avec des niveaux bien distincts. Selon les développeurs, l'abandon du jeu en environnement ouvert leur a permis d'avoir un contrôle total sur le rythme du jeu et une maîtrise aussi sur la façon dont l'histoire est contée. L'histoire de cet épisode nous place exactement deux générations après les événements contés dans Red Faction Guerrilla. On incarnera le petit-fils d'Alec Mason, le héros du précédent opus. Au début du jeu, notre personnage, Darius Mason, est soldat expert en démolition. Il sera confronté à une rébellion de Marauders séparatistes désireux de venir à bout de la colonie humaine sur Mars en détruisant les Terraformers, ces fameuses machines qui rendent la vie sur la planète rouge possible. Témoin impuissant de ce véritable retour en arrière, Darius n'aura d'autre choix que de s'abriter sous la surface où les colons aménagent des galeries minières pour survivre.
Mais en creusant plus profondément dans les entrailles de Mars, les êtres humains libèrent une menace bien plus grande encore sous la forme d'une race extraterrestre. On affrontera donc dans Red Faction : Armageddon non pas une, mais deux factions ennemies. L'occasion de se frotter à deux types de combat différents, le premier accompagné d'une escouade de soldats ou de civils, et le second esseulé dans de sombres grottes à l'ambiance immersive à souhait façon Dead Space. Si les séparatistes Marauders ressemblent comme deux gouttes d'eau aux hommes des sables de la saga de la Guerre des Etoiles, les aliens rappellent inexorablement les Nécromorphes du jeu de Electronic Arts. A la fois rapides et hideux, ces derniers vous sautent dessus sans crier gare et c'est avec le plus grand sang-froid qu'il vous faudra les combattre. Heureusement l'arsenal dont vous disposerez sera à la hauteur de ces affrontements titanesques.
En s'appuyant sur son moteur de destruction, le fameux Geo-Mod 2.0, Red Faction : Armageddon offre toute une panoplie d'armes originales. Le Magnet Gun vous permettra de cibler deux points quels qu'ils soient pour voir une interaction entre les éléments. Vous pourrez ainsi envoyer un monstre se fracasser contre un mur, ou l'inverse, ou bien si vous êtes soudainement harcelé par plusieurs adversaires, en cibler deux pour les catapulter l'un sur l'autre. Le Black Hole est un fusil qui crée un véritable trou d'antimatière, absorbant tout dans sa zone d'effet. De quoi transformer certaines structures en gruyère si l'on ne fait pas attention. Autre arme originale, le dévastateur Nano Rifle dissout littéralement toute matière. Une petite salve sur des piliers de soutenance et vous verrez tout un bâtiment s'effondrer, entraînant dans sa chute le pauvre quidam qui vous canardait au fusil sniper depuis le toit, et écrasant celui qui vous tirait dessus depuis le rez-de-chaussée. Mais dans ce Red Faction cuvée 2011, il ne sera pas seulement question de tout péter loin s'en faut. La reconstruction fera même partie intégrante de l'expérience de jeu...
Depuis le premier Red Faction, on a pris l'habitude de détruire, tout et n'importe quoi. Dans le précédent volet, lors de certaines parties multijoueurs, il était déjà question de reconstruire une antenne brisée par l'équipe adverse. Eh bien figurez-vous que cette idée a fait son chemin puisque dans Armageddon, on disposera d'un outil spécial pour reconstruire façon Lego. Il sera question de s'en servir dans le cadre du scénario, comprendre réparer des installations endommagées, mais aussi quand bon vous semblera. Un ennemi vous attend de pied ferme sur un pont : détruisez le pont et reconstruisez-le après coup pour passer ! Dans l'un des niveaux que nous avons pu essayer, nous affrontions un boss doté d'un laser. Pour éviter ce rayon surpuissant, on se cachait derrière des caisses. Le boss faisait alors voler ces dernières en éclats, nous avions juste le temps de lui faire quelques dégâts, puis de faire réapparaître notre couverture de fortune avant sa prochaine attaque. A l'usage, l'utilisation de cette capacité est sympathique et apporte un peu de fraîcheur à cette licence.
Faisant toujours preuve d’originalité, les développeurs de Volition nous concoctent un nouveau volet de Red Faction qui s’annonce au moins aussi bon que son prédécesseur. Si vous aimez cette série, ne loupez pas notre prochain aperçu puisque ni les véhicules ni les modes multijoueurs n’ont encore été dévoilés...