Le succès phénoménal de la célébrissime série Monster Hunter a incité plus d'un développeur à tenter de recréer la mystérieuse alchimie qui a réussi à séduire des millions de fans à travers le Monde. Parmi les nombreuses copies ratées et autres clones décevants, God Eater est parvenu à susciter un engouement suffisant au Japon pour qu'une version améliorée soit désormais programmée sur tous les continents : God Eater Burst.
God Eater Burst, c'est un peu le Monster Hunter du futur. Se déroulant dans un univers post-apocalyptique aussi sombre que menaçant, ce titre signé Namco Bandai nous propose de nous battre contre des dieux (les Aragami) suffisamment puissants pour avoir mis notre pauvre planète bleue à feu et à sang. Avec l'aide de trois autres personnages contrôlés par l'intelligence artificielle ou à plusieurs en réseau local, le joueur doit traquer et abattre des monstres de plus en plus dangereux au fur et à mesure de sa progression. Pour ce faire, il dispose d'une arme bio-organique aussi épatante que polyvalente : le God Arc.
Capable de prendre la forme d'une imposante épée ou d'un fusil, le God Arc est en quelque sorte notre assurance-vie dans un monde où règne clairement la loi du plus fort. En mode Corps-à-corps, chaque coup porté à nos adversaires consomme de l'endurance. Il est donc nécessaire de se reposer de temps à autre pour recharger nos batteries et repartir à l'assaut. En mode Attaque à distance, notre arme peut cibler la créature ennemie et lui infliger des dégâts facilement sans que notre héros prenne de risques. En contrepartie, elle consommera des points d'Origin Physics que l'on devra recharger en effectuant une prey attack ? Qu'est-ce qu'une prey attack me direz-vous ? Eh bien il s'agit d'une attaque spéciale au cours de laquelle notre God Arc se transforme en serpent. Nécessitant une longue préparation, cette action nous permettra non seulement de gagner des points d'OP mais aussi de collecter diverses ressources sur les créatures chassées.
La courte mission à laquelle nous avons pu participer mettait en scène un héros en apparence largement customisable (l'option était inaccessible) et deux acolytes dirigés par l'I.A. Il s'agissait de retrouver et d'occire une grosse bestiole dans des environnements urbains étonnamment vides mais d'un seul tenant (contrairement aux terrains de chasse de Monster Hunter divisés en plusieurs zones). Pas de monstres secondaires, pas de ressources à collecter, la traque était vraiment déprimante. Le combat proprement dit était en revanche des plus dynamiques. Les attaques étaient rapides, les enchaînements étaient fluides et on n'avait pas la sensation de se traîner comme c'est parfois le cas dans Monster Hunter. Ceci étant, la caméra était vraiment peu pratique et le recentrage automatique fonctionnait mal. La partie a pris fin assez rapidement et bien que nous ayons récupéré des matériaux, il ne nous a pas été possible de découvrir le système de craft qui nous permettra d'améliorer notre équipement. Attendu dans le courant de l'année 2011 hors du Japon, God Eater Burst comprendra plus d'armes, de monstres et de missions que son prédécesseur.
Inutile d'en faire mystère, la courte démo de God Eater Burst à laquelle nous avons pu jouer ne nous a pas franchement emballés. Certes, le combat contre la créature adverse était plutôt dynamique mais les décors auraient déprimé un régiment de Turlurons et les soucis de caméra nous ont fait dresser les cheveux sur la tête. Espérons que la prochaine session jouable donne un meilleur aperçu du potentiel de ce titre, bien réel d'après les critiques japonais.