Ubisoft aura profité du Tokyo Game Show 2009 pour nous offrir un niveau inédit de Splinter Cell Conviction, qui plus est jouable durant un très court laps de temps. Une bonne raison pour vous remettre une couche de Sam Fisher d'autant que le bougre semble plus que jamais au top de sa forme.
Chronologiquement parlant, le niveau présenté par Ubisoft se situait après celui montré à l'E3 2009. Sam commençait alors aux abords d'une centrale qu'il devait investir afin de désamorcer une bombe IEM planquée dans les bas-fonds du bâtiment. Premier constat, Fisher dispose toujours de ses lunettes de vision qu'il devra mettre à profit pour voir notamment ses ennemis à travers les murs. Rien de bien neuf, je sais, sauf que tout le reste était dans la continuité du renouveau de la série désormais plus dynamique, plus orientée action. Et le moins qu'on puisse dire est qu'on se sent comme un poisson dans l'eau lorsqu'on a la manette entre les mains. Notre personnage répond au quart de tour, il est aisé d'enjamber les éléments, de glisser sur le sol pour passer inaperçu ou bien de contourner les ennemis pour les prendre à revers.
A ce titre, on aura pu mettre en pratique quelques-unes des nombreuses nouveautés de cet épisode comme l'image rémanente symbolisant pour les ennemis le dernier endroit visible où ils ont aperçu Sam. De fait, alors que ces idiots tiraient dans le vide, il ne nous restait plus qu'à les contourner pour en choper un afin de s'en servir de bouclier et à éliminer les pt'is derniers d'une balle dans la tête. Cependant, à intervalle régulier, vous devrez procéder à des interrogatoires musclés tel un petit Jack Bauer aux aguets. Ici, rien de plus simple, le but du jeu étant de forcer notre ennemi à parler en lui fracassant la tête contre un arbre ou en lui enfonçant le couteau de Crocodile Dundee dans la main. Et oh miracle, ça fonctionne plutôt bien puisqu'au bout d'un moment, le pleutre se sera mis à table. On remarquera également que la technique des textes en surimpression sur les façades des bâtiments pour nous indiquer nos objectifs est également utilisée durant ces interrogatoires. Ainsi, alors que le bad guy racontait sa pt'ite histoire, une vidéo se déroulait en parallèle, sur un mur en arrière plan, nous présentant une jolie scientifique à sauver, en plus de la bombe à désamorcer je vous le rappelle.
Il ne nous restait donc plus qu'à investir les lieux en restant le plus discret possible. Ce qui est d'ailleurs rassurant est que la nouvelle orientation du titre n'est nullement incompatible avec l'approche furtive. Mieux, les deux se veulent complémentaires, les mouvements rapides et précis de Sam donnant une dimension presque surhumaine à nos assauts. Certes, nos actions étaient plus hésitantes que celles des développeurs mais malgré tout, on pouvait déjà sentir une jouabilité franchement bien calibrée, loin d'être frustrante et proposant même plusieurs façons d'arriver à ses fins. A ce sujet, rien ne vous empêchera d'utiliser les bonnes vieilles méthodes comme celle consistant à "head-shooter" vos ennemis, agrippé à un tuyau. Dans le même ordre d'idées, l'emploi de la Sticky bombe s'avérait aussi efficace que par le passé, ce gadget servant également de caméra pouvant émettre un son ou bien évidemment exploser à la figure des pas beaux. La démo se sera terminée par une élimination classieuse, l'objectif étant d'éliminer trois ennemis tout en faisant attention à préserver la scientifique captive. Ici encore, deux options : l'ancienne consistant à user d'une flash grenade ou la nouvelle proposant des mouvements vifs pour capturer un garde puis éliminer dans la foulée ses deux compères d'une bastos bien placée. Sans être catégorique, notre temps de jeu ayant finalement été très court, on ne peut que piaffer d'impatience tant le renouveau de la franchise semble avoir été mûrement réfléchi. Le résultat final risque donc d'être impressionnant à bien des égards et pour peu qu'on ait droit à un multijoueur aussi convaincant que celui de ses aînés, il y a fort à parier qu'Ubi se frottera les mains dès février prochain.