Après deux épisodes PS3 très convaincants, MotorStorm s'attaque à la PSP. Mais passer d'une console haute définition à une machine portable ne veut pas dire que les ambitions ont été revues à la baisse. Troquant les décors des précédents opus pour les terres gelées de l'Alaska, Arctic Edge a tout ce qu'il faut pour séduire les amateurs de courses offroad.
En bon MotorStorm, Arctic Edge propose un large panel de véhicules hétéroclites. On retrouve les buggies, quads, 4x4 et autres motos des épisodes précédents, auxquels viennent s'ajouter deux nouvelles familles : les motoneiges et les snowcats (gros véhicule à chenille, que vous avez peut-être eu l'occasion d'apercevoir dans les stations de sports d'hiver). En tout, 24 engins sont disponibles (3 dans chacune des 8 catégories). Notez que leur apparence peut être personnalisée grâce à un éditeur (jantes, couleurs, stickers...). Pimp my snowcat, demain sur votre PlayStation Portable.
Au niveau de la conduite, c'est évidemment très fun et arcade, marque de fabrique de la série. Le système de boost à été conservé : vous pouvez déclencher un turbo à tout moment, mais attention à ne pas faire surchauffer la machine sous peine d'explosion ! Heureusement, les circuits recèlent des zones humides ou neigeuses qui permettent de refroidir le moteur. Forcément, nous sommes en Alaska ne l'oublions pas. Tant qu'on en est à causer tracés, signalons qu'ils sont répartis en trois environnements selon l'altitude à laquelle on se trouve. En bas c'est plutôt boueux, en haut c'est franchement gelé, tandis qu'au milieu les circuits sont intermédiaires, mélangeant des portions de terre et de neige. Par endroits, il y a même des sortes de pistes de bobsleigh, rampes totalement glacées et donc très glissantes. Le lieu idéal pour essayer de partir en 360 voire en 720, des exploits qui seront récompensés par des badges, Arctic Edge ayant un système de succès dont l'accomplissement débloque des bonus (personnages, etc.).
Toujours à propos des circuits, sachez qu'il y en a 12, chacun pouvant être emprunté dans les deux sens. Ils proposent souvent plusieurs chemins alternatifs. Mieux, ils peuvent évoluer au cours de la partie grâce à la destruction du décor, bien pratique pour se débarrasser des adversaires. Collé d'un peu trop près par un poursuivant ? Empruntez un pont de glace et il s'effondrera après votre passage. Envie d'un petit cataclysme ? Un bon coup de klaxon et voilà une avalanche qui déboule. Il faut bien admettre que ces petits plaisirs sont assez jouissifs... Le tout sera soutenu par un contenu conséquent : modes de jeu variés, multijoueur en local en ou en ligne à 8 (contre 10 à 12 pilotes en solo)... Il y aura de quoi faire à la sortie du titre, prévue cet automne. Pour conclure, mentionnons également la version PS2. Elle n'était pas présente sur le salon, mais les développeurs nous ont assuré qu'elle était quasiment identique à la mouture portable, à ceci près que le multi online sera remplacé par un mode en écran partagé. Si le monolithe noir trône encore dans votre salon, vous pourrez donc aussi goûter aux joies de MotorStorm.