Vigil Games et THQ nous ont une fois de plus permis de mettre la main sur le prometteur Darksiders : Warth of War. Une occasion que nous n'avons pas laissée passer pour vous tenir au courant de l'avancement du projet...
Presque un an nous sépare de la dernière fois que nous avons eu l'occasion de tâter du pad sur le titre de Vigil Games, le studio cofondé par le dessinateur de comics Joe Madureira. Et depuis un an, les développeurs n'ont pas chômé. Pour que l'on se rende compte des différences entre les deux versions, THQ a fait en sorte que l'on puisse rejouer au niveau que l'on avait essayé lors de la première présentation. Graphiquement le jeu est maintenant de toute beauté ! De nombreux effets visuels sont venus s'ajouter sur les textures propres mais un peu fades de l'année dernière, et les scènes cinématiques sont pour le moins renversantes. Sur certaines d'entre elles, nous avons découvert un démon particulièrement détaillé, surtout au niveau de son visage. La maestria de Joe Madureira en termes de direction artistique est visible à chaque écran. L'autre point qui a aussi attiré notre attention dès nos premiers pas dans le monde de Darksiders n'est autre que la qualité des doublages en anglais. A titre d'exemple, le personnage du Watcher qui accompagne War dans ses péripéties est doublé par Mark Hamill, qui n'est autre que l'acteur qui incarne Luke Skywalker dans la première trilogie de la Guerre des Etoiles. Souhaitons donc au passage que les voix anglo-saxonnes soient gardées pour la version française du jeu tant elles vous plongent dans une ambiance des plus post-apocalyptiques.
Le deuxième niveau accessible nous entraînait dans une ville en ruine. L'occasion de goûter aux joies de l'univers ouvert, tout en dézinguant des démons à la pelle. L'occasion aussi de se délecter d'un système de récompenses original lors des combats. A chaque adversaire vaincu, War récupère des âmes. Les vertes rendent un peu de vie à notre héros, les jaunes sont utilisées pour faire le plein de pouvoir, quant aux bleues, elles servent de monnaie pour acheter armes et coups spéciaux auprès d'un démon faisant office de marchand. Un petit détour par le menu de pause a suffi à se rendre compte à quel point l'arbre des techniques est développé, ce qui promet un gameplay d'une variété conséquente. Mais n'allez pas croire pour autant que chaque type d'ennemi vous octroie une certaine couleur d'âme. Selon vos besoins du moment, il vous sera possible d'obtenir l'âme qu'il vous faut en vous débarrassant du quidam d'une manière particulière. Si vous voulez seulement de la vie, l'attaque normale suffit. Si en revanche vous êtes en quête d'âmes spéciales, il faudra combiner attaque normale et prise au corps à corps. Une façon comme une autre de récompenser les joueurs qui manieront War avec style. D'autant que le bougre n'en manque pas, de style, et dès qu'on prend le contrôle de ce personnage, on se sent envahi d'un sentiment de puissance bienvenu. D'ailleurs sachez que cette impression est renforcée par le fait que les ennemis les plus faibles ne déstabilisent pas notre personnage lorsqu'ils portent un coup.
Pour finir en apothéose, le troisième niveau accessible de cette version nous conviait à une balade dans les airs façon Panzer Dragoon. Il s'agissait de tirer sur des dragons et autres démons volants à l'aide d'un tir de base et d'un système de verrouillage pour se défaire de plusieurs cibles d'un seul coup. De temps à autre, une vague de plus petits adversaires pointe le bout de ses ailes pour que l'on puisse refaire le plein de vie. Et cette manne d'énergie providentielle est la bienvenue tant le challenge peut s'avérer ardu. Qu'il s'agisse de boss à la jauge de vie conséquente ou des pics surgissant de la lave vous retirant la moitié de votre énergie, le défi réjouira plus d'un hardcore gamer. Rythmée à souhait, cette phase de jeu contraste avec le reste du titre où l'on contrôle un War à pied, ne planant que quelques secondes grâce à sa paire d'ailes. Malheureusement, nous n'avons toujours pas eu droit d'essayer le gameplay à cheval qui nous intrigue grandement. Peut-être la prochaine fois...
Même si de prime abord Darksiders a un côté patchwork avec ses nombreux gameplays différents dus à un melting-pot d'influences allant de Zelda à Shadow of the Colossus en passant par Devil May Cry, force est de constater que la mayonnaise prend et que Vigil Games nous transporte dans un monde onirique où règnent en maîtres anges et démons pour un dépaysement total.