Nous avons enfin pu tâter au volet le plus sérieux des trois prochains NFS à venir. Premières impressions à chaud de ce qui va peut-être devenir l'expérience de course ultime.
Bien calés au fond du canapé, pad en main, nous avons pu voir ce que NFS Shift a dans le ventre. Et pour commencer cet aperçu, nous allons vous parler de la première chose que l'on remarque dans le jeu : les mouvements de caméra en vue interne. Se voulant simulation et arcade à la fois, cette version de NFS introduit une caméra interne des plus réalistes. Mains sur le volant, compteurs affolés, rétroviseur, vision extérieure qui devient floue lorsque le bolide va trop vite, mais surtout des mouvements de caméra singeant la réalité. A chaque virage, la caméra s'oriente de manière à vous montrer la fin de la courbe, comme le ferait le regard d'un vrai pilote, mais ce n'est pas tout. Chaque accélération ou freinage est accompagné d'une oscillation de la caméra d'avant en arrière (ou d'arrière en avant) pour représenter les effets de la vitesse sur la tête du conducteur. C'est tout simplement bluffant ! Et lors d'un choc, la vision se brouille même pendant quelques millisecondes. On s'y croirait. Côté son, cette vue interne s'accompagne du souffle aigu du moteur que seuls interrompent les changements de rapports.
Passé l'effet de surprise, on s'est attelés à écouter ce que le game designer du studio nous a dit à propos de l'intelligence artificielle. Pour coller le plus possible à une expérience de conduite en course réelle, l'IA de chaque concurrent est réglée indépendamment. Le temps où les voitures se suivaient toutes sur la même ligne semble révolu. Chaque pilote possèdera un comportement distinct selon qu'il soit plus agressif ou technique que les autres. Une conduite qui sera pondérée en temps réel par les événements de la course comme le fait qu'ils soient mis sous pression par votre façon de piloter ou par les performances d'un autre pilote. Pour l'avoir constaté, il n'est en effet pas rare de voir une voiture contrôlée par l'ordinateur se planter complètement dans sa trajectoire parce que l'on se montrait trop insistant en arrivant à sa hauteur. Côté gameplay, notre interlocuteur nous informe que l'équipe n'a pas voulu aller aussi loin que Forza ou GT au niveau de la simulation. Le jeu doit rester le plus accessible possible, même si une fois les bolides domptés, rien ne vous empêche de désactiver certaines voire toutes les aides au pilotage. Les férus de simu pourront donc se la raconter en toute quiétude dans le mode pro, qui supprime non seulement toutes les aides, mais aussi les lignes de trajectoires qui changent de couleur afin de vous indiquer l'allure idéale pour prendre le prochain virage. En outre, nous avons eu l'assurance que le titre devrait supporter tous les volants disponibles sur le marché pour PC et consoles.
Au total, le jeu devrait proposer pas moins de 70 véhicules existants. Porshe 911, Audi RS4, GT3 RSR ou encore Pagani Zonda F ; que du lourd. Niveau circuits, on peut s'attendre à des tracés bien connus comme Laguna Seca ou encore Willow Springs en Californie, ainsi que des pistes inédites placées au cœur de grandes villes comme Londres ou de Tokyo. Un autre point fort du jeu mis en avant lors de cette journée de présentation était la customisation des véhicules. Il sera non seulement possible de paramétrer les aspects mécaniques de son engin, mais également le look aussi bien intérieur qu'extérieur. De quoi arriver en ligne avec un bolide unique qui reflète son propre style.
Pour finir, notre interlocuteur nous a conseillé de ne manquer la présentation du titre au salon de l'E3 sous aucun prétexte. Lors de cet événement, le mode carrière ainsi que d'autres surprises de taille seront semble-t-il à l'honneur. Rendez-vous est donc pris !