NBA 2K9 sortira dans un petit mois. Mais comme nous sommes des impatients caractérisés, à l'instar d'une majorité de joueurs, nous n'avons pas résisté à l'appel d'une version preview pour vous faire part de nos premières impressions.
Les premiers contacts font état d'un titre techniquement toujours plus impressionnant. Ce qui saute notamment aux yeux, ce sont les efforts supplémentaires concédés au niveau des salles et particulièrement du public. Loin des modèles uniques copiés/collés dans toute une tribune comme on en voit dans une majorité de simulations sportives, les supporters réagissent tous indépendamment et possèdent une palette de réactions bien supérieure à la moyenne. C'est donc un vrai petit plaisir d'évoluer sur le parquet pendant que les gradins s'enflamment. Tout ce qui peut faire l'ambiance d'un show NBA est au rendez-vous, les acteurs étant entourés par une mine d'officiels, les bancs remplis de joueurs et le tour du parquet animés par photographes, pom-pom girls, mascottes et autres balayeurs. Si les reflets et les effets de lumière gagneraient à être affinés, avouons que le cocktail est des plus immersifs.
Une fois le ballon en mains, les sensations de l'année passée reviennent très rapidement. Le rythme de jeu est lent, peut-être même un peu trop, à tel point qu'il est nécessaire d'anticiper énormément. Défensivement, en tout cas, se contenter de réagir aux coups de boutoir adverses se révèle quasiment inefficace. A moins de posséder un bloqueur exceptionnel, il faut sans arrêt deviner ce que va décider le meneur et veiller à ne jamais se livrer sans être certain de pouvoir intercepter la balle. Une certaine frustration peut alors naître, notamment chez les joueurs occasionnels plutôt coutumiers de la rapidité et de l'accessibilité d'un NBA Live. Les heures d'entraînements sont alors salvatrices, histoire entre autre, de maîtriser le timing des tirs à mi-distance ou de la ligne de trois points. A ce sujet, le jeu propose une nouvelle fois deux possibilités de shoot. Soit avec le stick analogique droit, d'arrière en avant, soit classiquement en appuyant sur la touche de tir et en la relâchant au moment idéal. En revanche, les lancers-francs ne se jouent qu'au stick.
Si le tour que nous avons fait du jeu fut assez rapide, notez que cette version promet quelques améliorations et nouveautés dignes de ce nom. Un nouveau système de dribble devrait permettre de varier davantage les actions afin de trancher avec l'impression passée selon laquelle nous étions limités dans nos mouvements. Moins stéréotypé, le jeu ne devrait en revanche toujours pas être à l'origine de scores fleuves si l'on se contente de quart-temps de cinq minutes. Difficile en effet de dépasser les 80 points sans faire preuve d'une adresse hors-norme. C'est peut-être le prix à payer pour avoir droit à une véritable simulation, peut-être même un peu trop réaliste sous le panier. Le jeu en ligne ne sera pas lésé puisqu'un mode cinq contre cinq sera de la partie. Chaque connecté prendra ainsi le contrôle d'un unique joueur afin de créer de véritables équipes humaines. Nous détaillerons l'ensemble de ces nouveautés dans notre test qui paraîtra d'ici la sortie du titre développé par Visual Concepts.
N'ayant pas eu l'autorisation de capturer nos propres screens, les visuels qui accompagnent cet aperçu sont fournis par l'éditeur, 2K Sports.