Contrairement à tous les jeux d'élevage sortis jusque-là, la première étape ne consistera pas à adopter un animal, mais à renseigner la cartouche sur vos données personnelles telles que votre nom, votre sexe, votre date d'anniversaire, la couleur de vos yeux et de vos cheveux ou la forme de votre visage. Puis vous devrez choisir une chambre parmi les 12 pièces qui s'affichent. Ce n'est qu'après tout cela que le jeu commencera véritablement, mais toujours sans hamster. Très vite, votre jeune cousin frappera à votre porte et vous fera don d'un petit rongeur que vous ne pourrez qu'accepter. Si, si, c'est vrai. Même si la cartouche vous donne une option pour refuser de prendre l'animal, votre cousin insistera jusqu'à ce que vous finissiez par céder. Première surprise, il n'est donc pas possible de choisir son premier hamster. La cartouche nous l'impose et le change même à chaque nouvelle partie. La couleur du pelage et le genre de l'animal sont donc laissés au hasard. Tout juste pourrez-vous décider de son nom. C'est déjà ça.

Votre première bonne action concernant votre nouveau protégé sera d'aller faire un tour à l'animalerie pour faire connaissance avec le propriétaire du magasin. Celui-ci pourra vous aider au cas où vous vous sentez un peu perdu dans l'élevage des hamsters. Vous trouverez dans sa boutique tout ce qu'il faut pour subvenir aux besoins de l'animal (eau, nourriture, cages, accessoires…) avec même une section de livres pour vous apprendre à mieux connaître votre rongeur. Le gros du jeu se passe néanmoins dans votre chambre, face à la cage. L'interface permet toutes les actions habituelles pour caresser le hamster ou le nourrir s'il a faim. Vous pourrez aussi aménager sa prison de luxe à votre guise en déplaçant son eau, sa gamelle ou sa roue et en ajoutant ou supprimant n'importe quel objet. Plus tard dans le jeu, vous pourrez aussi acheter une échelle à l'animalerie et transformer la cage en véritable duplex pour hamster. Vous vous doutez bien que les objets ont tous un prix. Dans Hamsterz, tout se paye en étoiles que vous aurez préalablement gagnées en prenant soin de votre boule de poils. Outre les objets nécessaires au développement de l'animal, quelques jouets peuvent aussi être achetés, mais étrangement certains ne semblent pas fonctionner. Le sifflet par exemple n'émet aucun son même en soufflant dans le micro de la console. Etrange. Après plusieurs jours passés à vous occuper du hamster, vous pourrez décider d'adopter d'autres fauves pour les placer soit dans la même cage ou soit dans des cages différentes. Vous pouvez ainsi vous occuper d'un total de trois cages.

S'appuyant sur une réalisation plutôt anodine, Hamsterz manque tout de même de profondeur pour que l'on reste scotché plusieurs jours. Les hamsters mènent leur petite vie dans la cage en prêtant rarement attention à notre présence. A moins de les caresser, ils ne nous regardent pour ainsi dire jamais. On reste aussi déçu par l'interface qui se montre lourde à utiliser. Peu intuitive, celle-ci se perd en divers menus pour réaliser des bêtes petites actions comme changer l'eau de la cage. Hamsterz connaît aussi quelques problèmes de traduction. Ainsi la commande anglaise Clean Up qui veut dire ranger et que l'on utilise pour ranger les jouets, a été traduite par laver. Il faut donc laver les jouets pour les mettre à l'écart, c'est logique. Ce détail prouve le manque de soin apporté à la finalisation du titre. Plutôt limité dans son gameplay, pas totalement fini, Hamsterz ne passionne donc pas. Et il ne faudra pas compter sur les trois mini-jeux à débloquer ni sur les possibilités de couplages (qui aboutiront de toutes manières à un nouveau hamster tout aussi indifférent à votre présence) pour relancer la machine. Dommage, c'est pourtant mignon un hamster.