On a de plus en plus le sentiment que les poupées Bratz feraient mieux de ne pas continuer leur carrière dans le milieu du jeu vidéo. Jusqu'à présent en effet, nous n'avons eu droit qu'à des titres vraiment mauvais et ce n'est pas ce Bratz Forever Diamondz particulièrement lassant qui va changer la donne.
C'est avec leur célèbre camion que Cloé, Jade, Sasha et Yasmin vont devoir voyager en plein coeur des Etats-Unis pour trouver une créatrice de mode. Pour atteindre chacune de leur destination, vous devrez contrôler leur véhicule sur les routes américaines. La conduite reste d'ailleurs assez simpliste puisqu'il s'agira simplement d'éviter la circulation en changeant de file tout en ramassant les Blingz en chemin. Mais Bratz Forever Diamondz est loin d'être un jeu de courses et ces brèves phases ne sont que l'une de la petite douzaine d'épreuves auxquelles vous devrez vous frotter si vous souhaitez avancer.
Mais contrairement à la version DS qui n'est véritablement qu'une suite de mini-jeux, sur GBA, vous passerez le plus clair de votre temps à... marcher ! Vous dirigez en effet successivement les Bratz dans des décors en 3D isométrique qui vont devoir accomplir plusieurs objectifs qui leur sont donnés par les PNJ. Il peut s'agir de fouiller les alentours à la recherche d'un chat perdu, d'aller discuter avec tel ou tel vendeur, d'acheter un item précis... Le problème, hormis le fait que chaque niveau est vraiment petit, c'est qu'on doit le parcourir en long en large et en travers des dizaines de fois car le jeu nous oblige à aller discuter plusieurs fois avec le même personnage. Le côté lassant de la chose se fait donc très vite sentir d'autant que ce ne sont pas les trop peu nombreux mini-jeux qui vont relever le niveau d'un titre décidément ennuyeux au possible.
Passons rapidement sur la possibilité qui nous est donnée d'acheter des vêtements pour changer le look de nos Bratz et voyons donc en quoi consistent ces fameuses épreuves. Nous avons déjà parlé de la conduite d'un camion, attardons-nous donc par exemple sur le volley-ball. En fait, c'est du 1 contre 1 où vous devez simplement bien vous positionner pour renvoyer la balle. Une sorte de Pong amélioré en quelques sortes. Un autre des mini-jeux mise tout sur le rythme. Vous devez en effet appuyer au bon moment sur les touches qui s'affichent à l'écran pour que votre personnage reproduise des pas de danse. On a aussi droit à une variante où il s'agira non pas de danser, mais de prendre la pose pour des photos. Mais c'est hélas le même principe qui est appliqué à savoir qu'il faut appuyer sur les touches au bon moment. C'est d'ailleurs le principal problème de ces mini-jeux. Outre le fait qu'ils soient peu nombreux (12), on retrouve parmi eux des doublons où seul l'environnement change et où le gameplay est strictement identique. Bref, on s'ennuie ferme en jouant à Bratz : Forever Diamondz et on aura tôt fait d'abandonner la partie.
- Graphismes11/20
La réalisation est moyenne. La 3D isométrique n'est pas désagréable et les personnages sont fidèles au design original. En revanche, l'aspect de certains mini-jeux est un peu décevant.
- Jouabilité5/20
L'essentiel du jeu consiste à faire de multiples allers-retours pour discuter plusieurs fois avec tous les personnages d'un niveau donné. Le côté répétitif est donc trop présent, surtout que les mini-jeux n'arrivent pas à rompre la monotonie qui s'installe.
- Durée de vie4/20
Bratz : Forever Diamondz est court, mais le pire, c'est que l'on a bien du mal à vouloir poursuivre l'aventure au delà de l'heure de jeu à cause de l'aspect rébarbatif des nombreux allers-retours que l'on doit faire pour progresser et du trop faible nombre de mini-jeux.
- Bande son8/20
C'est toujours la même musique qui tourne en boucle, quant aux effets sonores, ils sont tellement discrets qu'on ne les remarque même pas.
- Scénario/
Décidément, les Bratz n'ont pas de chance avec les jeux vidéo et ce titre GBA est loin d'être un indispensable. Trop d'allers-retours, des mini-jeux pas assez nombreux et pas assez variés font que l'on aura vite fait de laisser tomber le soft au profit de titres plus consistants et plus intéressants.