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Test Shellshock : Nam '67

ShellShock : Nam '67 : Encore et toujours le Viêt-Nam

Shellshock : Nam '67
2 271 vues
Profil de Dinowan,  Jeuxvideo.com
Dinowan - Journaliste jeuxvideo.com

Le voilà donc le shooter d'Eidos qui fait tant parler ? Alors quoi, tout ça pour ça ? Un shooter bancal, pas beau et finalement pas si choquant que ça ? Et bien il n'y avait vraiment de pas de quoi s'affoler pour si peu.

Shellshock : Nam '67

Shellshock, on nous l'annonçait comme un jeu choc justement, un titre qui irait au-delà de la bienséance et du politiquement correct. D'ailleurs, n'oublions pas que son slogan scande "Oubliez les médailles, oubliez l'honneur", histoire de bien rappeler qu'on est loin ici de la vision ultra bright d'une guerre aseptisée à la Medal of Honor. Et c'est vrai que Shellshock nous présente les choses crûment. Après une intro rappelant brièvement l'origine de l'un des conflits les plus polémiques de l'historie moderne qui trouve le moyen d'éviter tout manichéisme, ou à peu près, on se dit que bigre, pour une fois on n'a pas le sentiment d'être entouré de gentils G.I's "gendre idéal" mais également de malades venus voir l'effet que ça fait de tirer sur un être humain. On assistera même à la scène typique du soldat qui profite d'un moment de tranquillité pour abattre un prisonnier. Des choses assez nouvelles dans un jeu vidéo, mais qui ne font pas tellement mouche dans Shellshock. D'abord parce que ce n'est pas nouveau dans l'univers culturel global (Platoon ou Full Metal Jacket nous ont déjà montré tout ça) mais surtout en raison d'une mise en scène assez maladroite.

Shellshock : Nam '67
Incroyable mais vrai : je vais devor passer par la droite pour contourner un tronc de 20 cm de haut qui m'empêche de passer.
Ainsi Shellshock veut nous faire ressentir la traumatisme des soldats américains devenus fous à force d'atrocités... mouais, enfin évacuons de suite la question des images violentes et choquantes qui ne sont finalement pas si nombreuses qu'on le pensait. Comprenons-nous bien le jeu est violent et mérite bien son classement 18+. Il n'empêche, un Manhunt se montre bien plus malsain à ce niveau. Il faut dire que visuellement, on a plus l'impression de voir des zombies déchiquetés, ou même de simples amas de polygones rouges que des cadavres. Certes, en action, un headshot se traduit souvent par la perte totale de la tête, ou d'un autre membre à l'occasion. A l'image de Soldiers Of Fortune 2, le jeu en fait trop et tout cela n'a rien de réaliste ou de crédible au final. Le choc traumatique, on ne le ressent pas, car Shellshock en fait des tonnes et finit par ressembler à un nanard cinématographique qui fait plus sourire qu'autre chose. Pour poursuivre la comparaison, le jeu n'a ni l'ampleur malsaine d'un Apocalyspe Now, ni le réalisme documentaire d'un Full Metal Jacket et tout juste un semblant d'aspect "bas instinct" de Platoon. Encore une fois, réalisation et mise en scène peu inspirée des cut-scenes sont en cause. Le jeu n'est ni glauque, ni perturbant.

Shellshock : Nam '67
Livraison de napalm. Notez les montagnes au fond, masse sombre dénuée de détails.
Voilà, il fallait régler cette question "Shellshock est -il un jeu dérangeant ?". La réponse est : pas plus que ça non, juste violent. Maintenant, intéressons-nous au coeur du problème, le gameplay. Si le marketing veut différencier le jeu d'un MoH ou d'un Call of Duty dans l'esprit, il faudra pourtant bien admettre que pour le reste, on est en plein dedans. Se jouant à la troisième personne uniquement, le titre est linéaire en diable. Ce qui est d'autant plus énervant que ce sont souvent de simples petits dénivelés qui vous empêchent de sortir des rails. Et vu que le personnage ne peut pas sauter, on a l'air d'un crétin. Donc on suit bêtement le chemin tout tracé et on subit les scripts des développeurs. A ce niveau, la mise en scène de l'action en elle-même est honnête, même si elle répond à des trucs que l'on commence à bien connaître (et boum, une explosion ici, et paf, une autre par là). Mais les balles qui fusent ça fait toujours effet. Seulement voilà, le Vietnam, c'est aussi la guerrilla, les embuscades, la tension et la progression dans les fougères en se demandant d'où va venir la prochaine balle... un sentiment que l'on n'éprouve quasiment pas dans le titre de Guerrilla (un comble).

Shellshock : Nam '67
Hem, où finit la main, où commence le flingue, où est l'arnaque ?
Bien et alors sinon on a quoi comme objectifs dans Shellshock ? Et bien des choses classiques, parfois limites débiles même. Je ne suis toujours pas revenu de cette mission recherche/destruction de tas de paille dans un village qu'il fallait exploser à la grenade (et le briquet ?). Enfin c'est un peu extrême comme exemple, mais on retrouve les bases, aller rencontrer tel groupe, faire sauter un nid de mitrailleuse, entrer ici, défendre là etc. Banal en somme et surtout pas toujours très clair, mais ce qui peut prêter à rire, c'est que si on nous promet une vision fidèle à la réalité, ça n'empêche que l'escouade dont on fait partie n'hésite pas à nous envoyer tout seul éliminer 100 vietcongs sans le moindre soutient et revenir le sourire aux lèvres. Pendant ce temps, eux ils glandent, y en a pas un qui serait venu filer un coup de patte. OK, donc là on a du passer en mode super soldat. Autant pour le côté réaliste et une fois de plus, on se rapproche de MoH. Viendra ensuite un second temps avec votre entrée dans les Forces Spéciales qui verra arriver la possibilité de tuer en silence et furtivement, d'un bon coup de couteau là où ça gène pour respirer. Une furtivité sans réel challenge et qui répond à un effet de mode de plus en plus crispant. Une fois de plus, on regrette que la tension de l'ennemi invisible, pourtant si caractéristique de cette guerre soit si peu présent, remplacée par une horde d'abrutis en pyjamas.

Accessoirement, on passera régulièrement au camp de base discuter avec les copains de chambrée et faire du commerce. En collectant divers items sur le champs de bataille, on pourra ensuite se payer des drogues diverses et même des filles de joie. Oui enfin c'est rigolo une fois, après ça lasse.

Shellshock : Nam '67
Une petite silent kill pour le fun.
Mais Shellshock ne se contente pas d'être classique, il ajoute un certain nombre de points déplaisants à son gameplay. D'abord les objectifs sont parfois confus. En fait, c'est l'action elle-même qui a un côté fouillis énervant. Et cela commence dès qu'on essaie de tirer sur une vague d'ennemis, la visée étant particulièrement approximative en dépit d'un réticule tout simplement énorme qui nous rappelle bien que le jeu vient du monde console. On ne manquera pas de citer les grenades qui ne semblent avoir d'effet que si elles tombent pile poil sur la tête de quelqu'un. Du coup on tire dans le tas comme une grosse brute, ce qui nous fait ressembler aux ennemis. Car, j'y viens, l'IA vietcong est comment dire... réduite ? En gros, soit ils ne bougent pas d'un pouce quoi que vous fassiez, soit ils foncent dans le tas, mais alors ce qu'on appelle foncer hein. Intéressant, si, si. Outre ces déconvenues, Shellshock rencontre encore d'autres problèmes et notamment des déplacements beaucoup trop mous et parfois malaisés.

Shellshock : Nam '67
Vous noterez l'aspect anguleux de chaque chose.
Et ce n'est pas sa réalisation qui sauvera la bête. On comprend vite qu'on a affaire à un gros portage à peine optimisé et même avec tous les paramètres à fond (qui sont au nombre de 3, oui, monsieur), on conserve cette déplaisante sensation de grossièreté. En premier lieu, c'est la distance d'affichage qui fait frémir, celle-ci allant du moyen au carrément ridicule, puis le clipping qui survient fréquemment sur la pointe des arbres au second plan et parfois même sur l'herbe sous votre nez. Les textures sont d'une qualité discutable et manquent de finesse et de détails. Pour ce qui est des modèles 3D, on ne peut que constater leur pauvreté. C'est simple on se croirait dans la Guerre des Clones et l'animation des personnages est à la ramasse, votre propre personnage frisant parfois la démarche d'un albatros cloué au sol et de surcroît bourré à la mauvaise bière tiède. Un passage en caméra à l'épaule finira de convaincre que le jeu a été bâclé, les modèles des armes ont été fait à l'emporte pièce et ne sont même pas raccords avec les mains. Comble du comble, à l'heure actuelle, le jeu se permet de ne pas gérer de physique détaillée ! Alors que même sur PS2, le moteur Havok commence à se faire connaître, Shellshock se pointe comme une fleur sur PC sans le moindre objet qui tombe ou bidule qui pendouille, une lacune qui contribue fortement à l'aspect mort des décors. Un très mauvais point à ajouter au compteur de Guerilla. Enfin, on n'insistera jamais assez sur le doublage VF, globalement soigné du côté GI sur les cut scènes et correct dans les speeches in game, il est aussi ridicule qu'exaspérant en ce qui concerne les vietnamiens. Caricatural au possible, à force d'entendre inlassablement les speeches peu nombreux et répétés ad nauseam, on en vient à se demander si ce n'est pas Michel Leeb qu'on entend brailler avec cette voix pincée et aiguë.

Quand on pense que Guerilla développe actuellement, pour Sony, Killzone, attendu comme le Halo-killer sur PS2, je commence à craindre le pire, à moins qu'ils aient simplement pris le développement de Shellshock par dessus la jambe.

Les notes
  • Graphismes10/20

    Les environnements sont froids et peu inspirés, le clipping est difficile à tolérer, la distance d'affichage est navrante, les modèles 3D sont simplistes, l'absence de physique incompréhensible. En bref, disons qu'au moins c'est assez correct à regarder. Un portage PS2 quoi.

  • Jouabilité10/20

    Le gameplay est des plus classiques, on se trouve face à un shooter 3D assez anodin mais à l'action nerveuse. Le réalisme promis n'est absolument pas à l'ordre du jour. Par contre, on a droit aux déplacements mollassons, à la visée imprécise et à l'IA absente. Si vous aimez le gros shoot bien bourrin.

  • Durée de vie14/20

    Pas de mode multijoueur pour Shellshock mais la campagne oppose une certaine résistance pourvu qu'on monte le niveau de difficulté. Le caractère ultra scripté des missions tue dans l'oeuf toute rejouabilité.

  • Bande son14/20

    Lors des passages à la base, on a droit à la radio diffusant quelques bons morceaux d'époques mais pour le reste, le doublage des GI frise le nanard et la post synchro est à l'ouest sur les cinématiques. Quant aux vietnamiens, je le répète, on dirait un armée de Michel Leeb.

  • Scénario/

Shellshock se voulait choquant, voire éducatif. On peut lui reconnaître d'éviter de glorifier les GI en n'oubliant pas de montrer quelques cas de soldats peu héroïques, voire psychotiques mais en dehors de ça... Le soft de Guerilla est loin d'être traumatisant, simplement il montre des têtes trop polygonnées dépourvues de corps, un peu facile. Le titre manque cruellement d'envergure dans son ambiance qui se montre trop plate et mal mise en scène, rien de dérangeant à signaler ici, ni de malsain ou quoi que se soit. Avec sa réalisation plus que moyenne, il ne reste à Shellshock que son gameplay simpliste qui fait de lui un shooter assez anodin mais nerveux pour amateurs en manque. On, lui préférera Vietcong, de loin. Ceux qui attendaient le Platoon ou le Full Metal Jacket du jeu vidéo peuvent retourner sur leurs platines DVD.

Note de la rédaction

10
12.4

L'avis des lecteurs (21)

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