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Les grands lecteurs le savent, même en passant aux livres de poche censés prendre mon de place dans la bibliothèque, il arrive un moment où stocker des ouvrages devient compliqué ! Face à l’étagère Billy qui déborde, la solution est simple : investir dans une liseuse électronique. Et là aussi, il est possible de choisir un modèle qui prend vraiment peu de place.

C’est dans cette catégorie que l’on trouve la Kobo Libra 2, une liseuse électronique dotée d’un écran de 7 pouces. Après avoir testé la grande liseuse Kobo Elipsa 2E, j’étais curieuse de voir ce que le constructeur pouvait proposer dans un plus petit gabarit. Voici mon avis complet sur la Kobo Libra 2 !

Kobo Libra 2 : la fiche technique

Prise en main : une liseuse légère et confortable

Un livre de poche étant relativement léger — quoi que cela dépend pas mal de la longueur de l’ouvrage ! — une petite liseuse électronique doit l’être aussi. Avec 215 grammes sur la balance, la Kobo Libra 2 s’avère d’emblée agréable à manipuler. Elle pèse deux fois moins lourd que l’Elipsa 2E.

La prise en main de cette liseuse est également agréable du fait de la présence d’un motif qui la rend facile à agripper à l’arrière. L’ensemble de la coque a beau être en plastique, l’appareil ne glisse pas entre les mains. Deux boutons sont présents en façade, et un bouton d'allumage et de mise en veille est présent à l'arrière.

On peut également noter que la Kobo Libra 2 est doté de la certification IPX8. Cela la rend résistante à l’eau jusqu’à 2 mètres de profondeur, pendant 60 minutes. En pratique, je vous déconseille d’essayer de lire vos ebooks en apnée, mais si vous faites tomber la liseuse dans l’eau de votre bain, elle devrait résister à la chute.

Oui, j'ai osé !

Légère et confortable à manipuler, la Kobo Libra 2 se présente d’emblée comme une liseuse que je peux envisager de transporter partout avec moi pour lire… À condition que le reste des caractéristiques soit au niveau !

L’écran du Kobo Libra 2, une excellente surprise

La Kobo Libra 2 est équipée d’un écran E Ink Carta 1200 HD d’une diagonale de 7 pouces. Sa définition de 1680 x 1264 pixels donne accès à une résolution de 300 ppp. L’affichage est précis et permet aussi bien de lire des romans que des bandes dessinées en profitant d’un excellent confort.

Ce qui m’a peut-être le plus bluffé sur cette liseuse, c’est sa luminosité. Ce modèle, comme bien d’autres chez Kobo, intègre le système d’éclairage ComfortLight Pro. Cela permet de lire dans l’obscurité sans avoir besoin d’autre source de lumière bleue. Et c’est particulièrement efficace !

Il est également possible de paramétrer la température de l’éclairage. C’est très pratique si vous êtes sensible à la lumière. En combinant les deux réglages, il est facile de trouver une configuration parfaitement adaptée à ce que l’on recherche. Difficile de s’en passer ensuite !

Enfin, l’écran de la Kobo Libra 2 est bien évidemment tactile. C’est un atout pour naviguer dans les menus. Le fait que la liseuse dispose aussi de boutons physiques permet d’éviter d’avoir toujours à toucher l’écran lors d’une séance de lecture.

De quoi rendre les livres de poche vraiment ringards

Avec son écran de 7 pouces, la Kobo Libra 2 fait vraiment penser à un livre de poche. Mais grâce à son espace de stockage de 32 Go, elle permet d’en stocker près de 24 000 au format ebook, estime son constructeur. En pratique, si vous stockez aussi des PDF, des livres audios et d’autres formats plus lourds, vous ne pourrez pas y sauvegarder autant d’ouvrages. Mais quelques centaines, voire quelques milliers, devraient déjà vous occuper un moment.

Un autre point que j’ai beaucoup apprécié avec cette liseuse, c’est qu’elle fonctionne dans tous les sens. Bien sûr, on peut la prendre avec les boutons à droite et à gauche, ce qui en fait un modèle ambidextre. Mais il est aussi possible de l’utiliser en plaçant les boutons en haut ou en bas.

Personnellement, je trouve agréable de pouvoir positionner les boutons en bas, car cela permet de simuler de manière naturelle le fait de tourner les pages, même virtuelles.

Du côté des regrets, je trouve que les bords de la liseuse sont un peu grands. Kobo aurait peut-être pu les réduire un peu, ce qui aurait rendu la Libra 2 encore plus légère et plus petite. Mais cela reste un détail qui s’oublie assez vite à l’usage.

Une interface confortable, mais certaines fonctions anecdotiques

L’interface de la Kobo Libra 2 ne recèle aucune réelle surprise, surtout si vous avez déjà eu une liseuse Kobo entre les mains. L’écran d’accueil donne accès aux livres en cours de lecture et à la boutique Kobo qui permet d’acheter des ouvrages au format ebook. On trouve aussi une rubrique « Mes Livres », une rubrique « Découvrir » qui se base sur les ouvrages déjà lus pour faire des recommandations et enfin une rubrique « Plus » qui donne accès à toutes les options de paramétrage, aux rapports d’activités ainsi qu’aux fonctionnalités en bêta.

La navigation est aussi fluide qu’intuitive, ce qui est un très bon point. Là-dessus, Kobo fournit une belle prestation. Je regrette un peu que les fonctionnalités en bêta évoluent très peu : on retrouve notamment le navigateur Internet, qui est toujours catastrophique à utiliser.

Le carnet de croquis est amusant : il permet de dessiner au doigt levé. C’est divertissant, mais tout de même moins précis que sur la Kobo Elipsa 2E, où le stylet s’avère très utile.

Oui, j'ai dessiné un clown, car je n'avais pas d'autre idée.

Ces quelques fonctions en plus sont anecdotiques, mais ce n’est clairement pas pour cela qu’on investit dans une liseuse. Pour toutes fonctions associées à la lecture, la Kobo Libra 2 fait exactement ce qu’on lui demande, et c’est bien là l’essentiel. On peut cependant reprocher à Kobo de ne pas proposer beaucoup de livres audios à la vente, ce qui rendre la liseuse limitée pour cet usage.

Une autonomie vraiment très correcte

Équipée d’une batterie d’une capacité de 1420 mAh, la Kobo Libra 2 a tenu plus de cinq semaines avant que je doive la recharger. Il est important de préciser que mon usage s’est essentiellement concerné sur de la lecture, et que j’ai laissé les livres audios de côté. En revanche, j’ai beaucoup utilisé le système d’éclairage. Si vous utilisez régulièrement le Bluetooth pour les livres audios, attendez-vous à ce que l’autonomie dégringole. En théorie et selon son constructeur, la liseuse peut monter jusqu’à sept semaines d’autonomie, mais cela s’obtient en utilisant peu l’éclairage intégré.

Enfin, la Kobo Libra 2 est livrée sans chargeur secteur : seul un câble USB-C est fourni. Comptez 14h pour une recharge complète, ce qui est tout de même un peu long, mais la liseuse peut être utilisée lorsqu’elle est branchée.

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Conclusion