Ironclad V3 Designed by GG : la fiche technique

Voir le clavier Ironclad V3 chez LDLC

Design et finition : du grand classique !

Pour cette troisième itération de l’Ironclad, la marque française ne chamboule pas l’aspect brut et rétro de son clavier. L’essentiel de la partition est ainsi conservé, et ne laisse, au rayon des nouveautés, que quelques petits détails bienvenus. En effet, contrairement à son prédécesseur, l’Ironclad V3 est cette fois-ci équipé de raccourcis multimédia qui viennent se loger en lieu et place des diodes d'informations que l’on retrouve dorénavant entre le pavé numérique et ses quatre nouvelles touches. Autre petit ajout : la molette de volume que l’on retrouve sur le flanc gauche du produit et qui n’est pas sans nous rappeler celle qui avait fait son apparition sur le Berserker.

Pour ceux qui le souhaitent, il est également possible d’accompagner ce clavier d’un repose-poignet. Pour être tout à fait honnête, celui-ci est la copie quasi conforme de ceux qui accompagnaient les précédentes itérations. Il est toujours aussi confortable mais glisse malheureusement toujours sur les surfaces lisses. L’arrivée d’un ou deux aimants pour le maintenir attaché au clavier pourrait être une bonne idée pour une éventuelle V4. Pour ce qui est de l’aspect purement esthétique, l’Ironclad V3 se décline toujours en deux coloris, noir ou blanc, mais pèse, en retour, un peu plus lourd que son ainé (1,66kg contre 1,22kg pour la V2).

Ironclad V3 : une frappe qui change la donne !

Si le design et les finitions de l’Ironclad V3 n’ont que très peu changé par rapport à la précédente version du clavier, il faut, en revanche, reconnaître qu'un travail tout particulier a été effectué pour améliorer la qualité de frappe. Pour faire simple, le nouveau clavier 100% de la marque française est encore plus silencieux et se calque sur les travaux qui ont été faits pour le modèle Berserker. Ainsi, pour commencer, le nouveau bébé de Designed by GG est un clavier gasket mount, ce qui signifie que la plaque supportant les switches est montée sur un système de suspension, composé de joints en silicone. Comme nous le disions lors du test du Berserker, tout ce montage permet à la frappe de gagner en souplesse et d’éliminer les sons parasites provenant de l’intérieur du boîtier.

À côté de ça, le clavier utilise un pad en silicone, ce qui permet de totalement combler sa cavité et donc d’améliorer, encore une fois, l’acoustique globale. Et pour continuer dans ce sens, Designed by GG a, comme à chaque fois, fait attention à ce que les switches qui prennent place sur le clavier soient prélubrifiés, au même titre que les stabilisateurs. Grâce à ce combo, l’Ironclad V3 vient égaler le niveau de sonorité ultra agréable du Berserker - qui était et qui est toujours, le clavier le plus silencieux sur lequel j’ai posé mes doigts. Cerise sur le gâteau, les capuchons des touches sont en plastique PBT et résistent donc beaucoup mieux à l’abrasion et à la dégradation globale suite à la répétition des frappes.

Un driver pour les néophytes et un firmware pour les plus aguerris

L’Ironclad V3 est accompagné d'un driver similaire à celui de ses prédécesseurs. Dans une interface simple mais extrêmement lisible, nous avons la possibilité de choisir parmi pas moins de 18 effets de rétroéclairage différents, qu'ils soient statiques, dynamiques, unicolores ou multicolores, tout en ayant le contrôle sur l'intensité lumineuse, la vitesse des effets et leur direction. Pour les utilisateurs plus exigeants, une personnalisation touche par touche est également disponible, bien qu’elle se limite aux effets statiques.

De plus, le driver nous permet de remapper toutes les touches du clavier à notre convenance et de paramétrer des macros. Dans la section « Autres réglages », il est possible de configurer le délai de débordement des interrupteurs (debounce time), de déterminer la fréquence de sondage (polling-rate) entre 125 et 1000 Hz, de désactiver la touche Windows ou encore d'activer le mode « flèches » pour remplacer logiciellement les touches ZQSD par les touches directionnelles.

Comme pour le Berserker, Il est possible d’installer le driver mais aussi d’utiliser un firmware open source (QMK). Pour ceux qui ne le sauraient pas, ce dernier permet d’utiliser une application directement depuis son navigateur internet (ne fonctionne pas sur Firefox et Safari), sans avoir à installer de driver sur son PC. Pour les plus bidouilleurs, il est bon de savoir que le firmware donne beaucoup plus d'options de personnalisation que le driver dédié.

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Conclusion